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Méconnu, excellent, à redécouvrir


De verdun, le 27 décembre 2023 à 11:20
Note du film : 6/6

Goodbye & amen est effectivement une grande réussite longtemps occultée que l'on a pu enfin re-découvrir ces dernières années grâce à la rétrospective Damiano Damiani entreprise par la cinémathèque française en 2022 puis au coffret que Artus Films à consacré au cinéaste italien en 2023.

Vincentp a bien résumé les qualités essentielles de Goodbye & amen. Le scénario est un modèle de construction et réussit à accrocher le spectateur durant 110 minutes. Par ailleurs, la fin révèle toute la dimension politique du propos. Le casting, dominé par un Tony Musante souverain, est d'une rare perfection, y compris dans les moindres seconds rôles. La musique des frères De Angelis, dont les partitions pour les films policiers déçoivent rarement, est superbe.

En cherchant bien on peut déplorer quelques imperfections, notamment le manque de profondeur du rôle tenu par Claudia Cardinale.

Néanmoins Goodbye & amen est un thriller palpitant où Damiano Damiani affirme sa maestria. Le fait que ce film passionnant soit resté aussi longtemps invisible (en France) est la preuve, une fois de plus, que l'histoire du cinéma est remplie de grandes oeuvres injustement ignorées qui ne demandent qu'à être ressuscitées.

Quoiqu'il en soit, une des belles découvertes de cette année 2023.


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De vincentp, le 28 mai 2022 à 23:07
Note du film : 6/6


Goodbye & Amen (1978) fait partie des oeuvres méconnues de Damiano Damiani, car peu diffusé, bien que selon Wikipedia il soit sorti en salles en France en 1983. Une entame de thriller politique, mais le récit prend rapidement une tournure inattendue, qui n'est pas sans rappeler celle de Un après-midi de chien (1975) de Sidney Lumet. On craint de revoir des péripéties éculées souvent vues dans le cinéma des années 1970. C'est sans compter avec le talent et le professionnalisme des contributeurs : Damiano Damiani pour la mise en scène, Luigi Kuveiller pour la photographie, Nicola Badalucco (Un juge en danger, Un homme à genoux, Liberté, mon amour !, Les damnés, Mort à Venise) pour le scénario, les frères de Angelis pour la musique -magnifique-, les acteurs (avec un impérial Tony Musante, sobre et efficace). Pas une seconde de trop pour un film qui dure 110 minutes : le montage de Antonio Siciliano est également impeccable. Goodbye & Amen finit par impressionner par sa maestria, évidente sur grand écran. Une démonstration de savoir-faire cinématographique, tout particulièrement lors du final, très réussi, qui cumule les qualités énoncées ci-dessus. Du grand cinéma, oublié bien à tort, à reconsidérer, par exemple via une réédition en support matériel (dvd/blu-ray) restauré.


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