Certes le scénario est, comme souvent, tiré par les cheveux, simpliste, et sa résolution assez peu vraisemblable.
Mais le charismatique Franco Nero parvient à donner une certaine épaisseur à son personnage et les comédiennes, Agostina Belli, Pamela Tiffin et Silvia Monti sont charmantes.
La mise en scène est inventive, utilisant des cadrages aussi efficaces qu'insolites. Les décors d'un des quartiers de Rome, l'EUR, donnent une dimension angoissante au récit.Mais ce qui n'était sur le papier qu'un modeste polar se retrouve transcendé par la photo absolument renversante du génial Vittorio Storaro. A elle seule parvient à créer une atmosphère inquiétante parfaitement crédible. Certaines intérieurs bleutés ou striés évoquent Le conformiste, ce qui de mon point de vue, est un sacré compliment
Le tout est accompagné par une très belle musique du maestro Ennio Morricone dans sa période easy listening.
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