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De vincentp, le 11 avril 2012 à 23:42
Note du film : 5/6

4,8/6. C'est effectivement un très curieux film, et l'on peut se demander ou Pollack veut en venir. L'intrigue mélodramatique sonne faux, par exemple. Il me semble que Pollack crée un spectacle basé sur l'ambiguité des convictions politiques et sentimentales de ses personnages, à partir d'une mise en scène assez classique en apparence, mais qui suscite le malaise chez le spectateur (par une surenchère de péripéties sentimentales exagérées). Nos plus belles années nous amène à nous interroger (de manière douce mais résolue) sur le bien-fondé des valeurs traditionnelles américaines (culte de la réussite individuelle et matérielle), tout en étant respectueux de ces valeurs (deux vedettes du box-office de l'époque dans les rôles principaux, respect des conventions de forme du récit hollywoodien comme l'emploi de la musique -violons-). Comme William Wyler le fit en son temps pour Les plus belles années de notre vie dont on aperçoit l'affiche au détour d'une image. Les deux films se ressemblent énormément sur certains points.


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De PM Jarriq, le 13 mars 2009 à 09:06
Note du film : 4/6

Un curieux film, bâti autour de la love story improbable entre une passionaria juive de milieu modeste, et un WASP indolent. Le thème était intrigant, et Redford endosse courageusement ce rôle de bellâtre séduisant, mais incurablement creux et vélléitaire, qui n'ose jamais s'engager (il abandonne quand même sa femme à la naissance de leur enfant), ni se battre pour ses idées (la façon dont il vend son âme, en débarquant à Hollywood).

Nos plus belles années pâtit de la présence étouffante de Streisand, beaucoup trop apprêtée et sophistiquée, avec ses faux ongles et diverses perruques, pour ce personnage haut en couleurs, qui aurait dû en toute logique, ressembler à The nanny de la célèbre sitcom. A cause d'elle, le film perd en vitalité, le message se brouille, et on finit par ne plus très bien comprendre pourquoi le couple ne fonctionne pas, et surtout ce que Pollack a voulu démontrer.

Pollack réalise tout cela avec élégance, en fait parfois trop (les balades sur la plage, sur une chanson de Barbra), et bâcle les seconds rôles, qui ne sont que des silhouettes à peine esquissées (Lois Chiles, James Woods, et même la ravissante Susan Blakely, qui disparaît au bout de deux répliques). On a la sensation qu'il fut opéré de sévères coupes au montage.

Nos plus belles années laisse sur l'étrange impression d'un film très hollywoodien, critiquant ouvertement l'hollywoodisation, mais vaut le coup d'oeil pour Redford qui fait le maximum d'un personnage ingrat de "bimbo" masculin, posant par la même un regard autocritique sur sa propre notoriété de l'époque.


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