1ère partie : En 1859, l'actuel territoire italien est encore divisé en sept Etats. L'unification parvient à se faire grâce à un duo emblématique de l'identité italienne : Giuseppe Garibaldi et Camillo Benso, un politicien de valeur. Dans le Sud, des actes de brigandage sont ordonnés par les grands propriétaires fonciers, premiers symptômes de la mafia. En 1921, le parti communiste naît d'une scission avec le parti socialiste. Benito Mussolini exploite le vide laissé par le pouvoir après la guerre, la peur du péril rouge et les frustrations du peuple. N'hésitant pas à recourir à la violence, il transforme l'Etat italien en dictature fasciste en l'espace de quatre ans.
2ème partie : Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, le peuple italien choisit la démocratie par référendum. C'est l'un des rares moments de l'histoire italienne où l'identité nationale se manifeste aussi clairement. Le cinéma néoréaliste de Rossellini, De Sica ou Visconti donne à voir l'Italie au monde entier. Mais le pays n'a plus d'ennemi politique commun, et l'équilibre se rompt brutalement. Les catholiques reviennent sur le devant de la scène avec la Démocratie chrétienne. En 1992, les connivences entre le milieu politique et celui des affaires mettent fin à la Démocratie chrétienne et au Parti socialiste avec l'exil de Bettino Craxi, son leader.
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