Le début laissait présager du meilleur. Le générique de début, sur fonds de chants liturgiques, dégage une impression de mystère. Et surtout, la séquence d'ouverture étonne par sa froideur et sa dureté: une famille de mormons est massacrée par de mystérieux agresseurs. Un hommage à Il était une fois dans l'ouest ?
Hélas, la suite retombe comme un soufflet. Le scénario se focalise alors sur l'enquête (mollassonne) menée par le journaliste Garret Smith, interprété bien évidemment par Charles Bronson. Cela aurait pu être intéressant mais malgré une jolie photo et de bons seconds rôles dont John Ireland, Le messager de la mort se met alors à ressembler à un téléfilm de TF1 tant tout y semble "pépère".
Réalisé dix ans auparavant Le messager de la mort aurait sans doute valu le détour mais Bronson, moins crédible en journaliste qu'en flingueur, et son réalisateur sont visiblement à bout de souffle en cette fin des années 1980. Ils sont peu aidés par un scénario tiré par les cheveux. Par ailleurs, l'enquête sur les Mormons fait furieusement penser à Witness sorti trois ans auparavant, mais le travail de J.Lee Thompson ne soutient pas une minute la comparaison avec celui de Peter Weir !Comme la plupart des films de Charles Bronson sortis dans les années 1980, Le messager de la mort est une série B oubliable voire tristounette.
un film d'une rare nullité avec un scenario écrit par un gosse de 3 ans et une intrigue digne de "Walker texas ranger".
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