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Peckinpah mutilé


De vincentp, le 26 septembre 2015 à 23:22
Note du film : 6/6


Vu pour la 3° foi, cette fois-ci au cinéma avec des scènes en plus. Les coupes opérées par le producteur de Major dundee rendent le film difficile à suivre dans sa seconde partie (il doit manquer au total vingt minutes). Malgré cela, c'est une oeuvre magnifique, sur les idéologies évaporées, le temps qui passe, le chaos, les injustices sociales, les amitiés viriles, le sens de l'honneur… Tout ceci porté par des dialogues minimalistes, mais qui font mouche.

Les plans sont souvent magnifiques (comme la rencontre entre le major et la belle allemande auprès d'une arche écroulée), l'histoire très bien déroulée, avec un montage superbe dans sa première partie, et l'emploi parfait de la musique, pour associer le spectateur au spectacle. Major Dundee a cinquante ans en 2015, et vieillit bien. Des ressemblances thématiques et de forme avec Les maraudeurs attaquent (1962, Fuller) et La charge de la 8° brigade (1964, Walsh).


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De Arca1943, le 6 janvier 2007 à 17:53
Note du film : 4/6

Pour être tout à fait franc, c'est une chose apparemment "artificielle" du cinéma, mais que j'aime beaucoup… lorsqu'elle est réussie. Les frontières culturelles et géopolitiques sont franchies comme si elles n'existaient pas. Et puis cela procure aux acteurs des défis intéressants. Les exemples abondent : Irene Papas, Rufus et Michel Lonsdale sont des Brésiliens dans ErendiraIngrid Thulin est une paesana analphabète de la vallée du Po dans L'Agnese va a morire… Et quelle aurait été la carrière d'Anthony Quinn, sans ce génial expédient (où intervient aussi la magie du doublage, chère à mon coeur) ? Pour moi ça fait partie des plaisirs du casting. Dans Tutti a casa, de Comencini, Martin Balsam joue un rôle secondaire où il est vraiment excellent, celui d'un Italien ordinaire qui a la chance de retrouver sa famille au lendemain de l'armistice de 1943. Je donne cet exemple parce que là, ça ne semble pas du tout être une affaire de coprod : je pense qu'on lui a offert ce rôle peut-être au hasard d'une rencontre, parce qu'on lui trouvait la tête de l'emploi, parce qu'on trouvait ça amusant de l'inclure dans l'aventure, de le fondre au milieu de tous ces acteurs italiens… pourquoi pas ?


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