Début des années 50 : c'est l'époque du Tabou, les caves de Saint-Germain des prés où l'on joue Charlie Parker, Dizzy Gillespie et Thelonius Monk, où les personnages côtoient Boris Vian qui va les aider à lancer leur orchestre, Juliette Gréco qui, tout de noir vêtue, chante Si tu t'imagines' ou Samuel Beckett qui présente En attendant Godot.
Saint-Germain, c'est un brassage de populations, un mélange où se retrouvent les enfants des, des républicains espagnols, les communistes surtout qui ont engagé la lutte clandestine, des militants du PCF ou des noctambules ou amateurs de jazz.
La guerre entre dans les souvenirs mais le canon tonne en Indochine où l'aîné des fils de Reuilly-Nonancourt est lieutenant. Le cadet entre en révolte contre le père, conflit de générations mais aussi vision différente de l'avenir entre la père grand bourgeois et réactionnaire et ce fils rebelle qui ne veut plus porter les valeurs de la bourgeoisie. Le communiste tient une grande place dans leur vie, les parents écœurés par le procès des blouses blanches décident d'émigrer en Israël, désespérés de ne pouvoir être à la fois communistes et juifs.
Jean-Jaques, le fils de Nonancourt, est tué en Indochine à Diên Biên Phu et son Frère François revoit sa maitresse Neus Razola pendant une permission. Julie revient l'Israël où elle était allée voir ses parents pour travailler avec un groupe de jazz et Éduardo repart en Espagne comme clandestin du PCE.
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