Je n'ai pas lâché prise. J'espérais que le Festival des films du monde de Montréal, ou à défaut celui de Toronto, nous montre cette comédie israélo-palestinienne réalisée par un Japonais d'Italie. Il n'en fut rien. Mais que peut faire le spectateur lambda lorsqu'un film de l'autre bout du monde demeure invisible ? Retenir ma respiration comme le fils de Soupalognon y Crouton dans Astérix en Hispanie ? Mais à l'hôpital ils m'intuberont contre ma volonté. Déchirer ma chemise en public ? Mais je n'ai pas de webcam.
Peut-ètre que je pourrais en récupérer une copie miraculeusement apparue sur DVD dans un bled perdu à la frontière israélo-palestinienne (si elle peut s'arrêter de bouger cinq minutes) ? Mais avec ma chance habituelle, ce sera sans doute la version doublée en japonais avec sous-titres en arabe et en hébreu…
Il ne me reste plus qu'à espérer que Pink Subaru – film sur lequel j'avais jeté mon dévolu à l'aveugle, dans un coup de dés, juste parce que le concept me semblait prometteur – soit tout simplement raté, comme ça je pourrai me consoler en me disant que je n'ai pas manqué grand-chose. Ces raisins sont trop verts, et bons pour des goujats…
C'était une blague sombrement ironique, vu qu'étant donné la situation il ne reste plus guère que l'humour noir. Je suis sûr que sur ce tournage israélo-palestinien, Japonais et Italiens se sont très bien entendus…
Il n'empêche, voir le splendide et ombrageux Toshiro Mifune pulvériser la mafia sicilienne, c'est un fantasme contagieux ! Allez, samouraï, défonce leur tous la gueule à ces tarés ! Même si je n'attends pas la lune de ce Valerii qui dit-on serait plutôt une série B.
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