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Cadavres exquis


De vincentp, le 31 octobre 2020 à 02:00
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Considéré à juste titre comme une des belles réussites de Mario Bava, La baie sanglante (1971) a sa place parmi les classiques du cinéma italien. La mise en scène, le scénario, la photographie et la direction d'acteurs sont de tout premier ordre, créatifs et accomplis. C'est un film dont il vaut mieux ne pas déflorer le sujet. On retiendra les lumières blafardes de la baie, l'emploi de décors rugueux et sombres qui créent un climat adéquat. Et ce film est porteur d'une vision de monde particulière, un monde à la frontière des lumières et des ténèbres. A découvrir impérativement, y compris pour les spectateurs ayant des réticences face aux films de genre.


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De verdun, le 5 novembre 2006 à 18:03
Note du film : 5/6

La baie sanglante est une grande farce macabre de Mario Bava. De nombreuses idées contenues dans ce film ont pillées sans vergogne par la suite. Ainsi, la scène incroyable où un couple en train de faire l'amour se fait empaler par une sagaie a été reprise telle quelle dans Vendredi 13.

Le réjouissant jeu de massacre auquel le spectateur assiste est transcendé par la mise en scène du maestro. Cinquante ans après, le film n'a rien perdu de sa cruauté.

Si l'aspect "années 70" des costumes et de certains décors paraît un peu kitsch de nos jours, La baie sanglante n'en demeure pas moins l'une des oeuvres essentielles de l'un des plus grands innovateurs du cinéma d'épouvante.

L'enchaînement des meurtres, à la façon d'une "réaction en chaîne" surnaturelle, est d'une grande originalité, tout comme la façon dont le message écologique est exprimé: la baie du titre, convoitée par les promoteurs, apparaît comme un personnage à part entière qui semble se venger les humains qui veulent la défigurer.

Néanmoins j'avoue préférer le Bava de la décennie précédente, période marquée par le gothique et le baroque, notamment Le masque du démon, mais surtout les films en couleur où le cinéaste peut déployer son goût pour la démesure et les nuances chromatiques: Les trois visages de la peur, Le corps et le fouet et surtout le fondamental Six femmes pour l'assassin, acte de naissance du "giallo".


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