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Avis contre les guerres


De Frydman Charles, le 24 novembre 2023 à 10:33
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Je reviens sur le symbole du papillon, ici en couleur sur le casque en couvertue du DVD

Le film est analysé ci après, le papillon à la dernière image du film est évoqué wikiberal : à l'ouest rien de nouveau Chronologie 1 h 48 Paul chez sa soeur et sa mère 1 h 52 collection de papillons chez la soeur 2 h 12 Paul veut attraper un papillon prés d'une boite de conserves ouverte. Un sniper le tue. Juste avant le mot fin

Le symbole du papillon est analysé sur plusieurs sites en anglais : In All Quiet on the Western Front, butterflies represent nature that is still there despite the destruction and death during the war. They are beautiful and innocent creatures, that persist despite the bombardments. Paul notices them and other aspects of nature when war is all around. (Dans All Quiet on the Western Front, les papillons représentent la nature qui est toujours là malgré les destructions et les morts pendant la guerre. Ce sont des créatures belles et innocentes, qui persistent malgré les bombardements. Paul les remarque, ainsi que d'autres aspects de la nature, lorsque la guerre éclate.) Personnellement j'y est vu la métamorphose de la chenille en chrysalide puis en papillon. Le soldat rêve de gloire , de médaille, de sortir de sa condition de ver rampant dans les tranchées et de se métamorphoser en papillon . Un rêve inaccessible, Paul meurt en essayant de l'attraper. Un papillon a l'existance éphémère!!!


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De JIPI, le 1er octobre 2014 à 09:41
Note du film : 6/6

"Pourquoi nous ont-ils fait cela, on ne demandait qu’à vivre"

"A l’ouest rien de nouveau" dénonce la propagande patriotique démesurée d’un pays en transe menant de jeunes étudiants survoltés par un discours enseignant frisant la démence vers l’engagement et la désillusion face à la fureur des combats.

Une boucherie innommable éteint brutalement la fougue de jeunes appelés, constatant sur le terrain que la sauvegarde de la patrie n’entraine qu’une violence insoutenable insérant quelques convivialités entre deux attaques.

L’opus est d’un pathétisme guerrier jamais égalé, on s’y croirait et ces mots valent leurs pesants d’horreurs.

Quelles images!

Sur un site infernal le soldat mené à la dure, liquéfié par la peur, est poignardé ou mitraillé comme un lapin.

Les corps à corps d’un réalisme époustouflant montre l’homme devenu bête féroce frappant son semblable comme un forcené ou au contraire, miséricordieux et prévenant, une fois sa rigueur retombée.

La survie, le dégout, le repentir, les larmes et la folie cohabitent dans un contexte pathétique entretenu par les bombes dans une page d’histoire sanglante gommant dans la boue et le barbelé loin de leurs terres une multitude de jeunes esprits en plein devenir.

Toute une génération montante éradiquée sans refaire le monde.

"A l’ouest rien de nouveau" est un rendu magnifique, un révélé insoutenable, une fresque infernale à la disposition de quelques sursitaires leur permettant d’extérioriser dans un univers cauchemardesque, une transcendance maléfique inconnue en temps de paix.

Un chef-d’œuvre grandissime aux portes de l’icône.


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