« À Hoedik, qu’un brave homme de prêtre ne peut pas gouverner mieux qu’il ne le fait, tous les pêcheurs sont pauvres et même misérables au-delà de toute imagination. (…) Parmi ces pêcheurs, la plus pauvre, tellement pauvre qu’il est rejeté par tous, un vieux vit en brebis galeuse dans l’île. Un soir, en rôdant sur la grève, il trouve une caisse abandonnée par la marée et la cache. Aussitôt l’imagination des habitants pare cette découverte de leurs propres rêves. Il est certain que le vieux possède une caisse pleine d’or et lui qui était repoussé par tous devient l’objet de régalades, de noces, de flatteries, qui ont pour but de lui arracher son secret. Tant et si bien qu’il en crève de boisson… La convoitise se reportera sur sa fille, autrefois bannie comme lui. Le plus beau gars du pays lui parle même de l’épouser, mais bientôt pris à son propre piège, parce que la petite est gentille et tendre, il en devient amoureux et c’est elle qu’il désire autant que le trésor… La cupidité de ceux qui l’entourent ne l’empêchera pas de posséder l’une, sinon l’autre… » – Jean Epstein
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