Le film, hors toutes références esthétiques ou techniques, est un miroir des turpitudes du cinéastes. Ici la peur règne en maître et engendre le chaos et l'abîme. La peur est jusque dans un coucher de soleil. Cette peur capture chaque instant du film et créé en nous un malaise profond.
Kurosawa aime habituellement les ellipses et les questionnements secrets, mais là il dresse un constat sans concession d'une société apeurée.
Et pourtant Epicure disait : "Lorsque nous sommes vivants, la mort n'est pas. Lorsque la mort est là, nous ne sommes plus. Dès lors, dans la mort que crains-tu exactement ?"
Une histoire très bien filmée (on remarque parfois 10 personnages dans le cadre ; accumulation de plans sophistiqués, avec des plans fixes sur le groupe puis un objectif qui tourne autour d'un des protagonistes) et bien contée (tout est simple pour un sujet complexe)… Remarquable tant par le fond et la forme quant au descriptif des relations qui sont nouées entre les différents protagonistes concernés par un sujet délicat, tant sur un plan social que familial.
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