3,5 à 4/6. Humour franchouillard, souvent raz des paquerettes (typé "pieds nickelés"). Verneuil n'est pas Antonioni ou Bergman, mais réalise un film plutôt agréable et regardable (qui aurait pu être bien meilleur), porté par une excellente bande sonore de Nino Rota, une photographie en noir et blanc de qualité (
Armand Thirard). Point fort : l'étude de comportement des personnages, notamment féminins (la franchouillarde compagne de cet ennemi public se transforme en vamp de film de gangster quand elle croit comprendre que son ami est précisément un gangster). Je ne suis pas en revanche un fan des dialogues (datés) de Michel Audiard qui en fait un peu trop… Et les gags autour des lunettes de Fernandel ne sont guère amusants. Le cinéma français a bien changé depuis 1954 !
La sublime
Zsa Zsa Gabor,
aujourd'hui âgée de 94 ans, excellente dans ce film : un argument de choc pour redécouvrir
L'Ennemi public no 1…