A partir de textes connus, d’autres inédits, Michel Didym a tricoté un montage où chansons et musiques mettent leur grain de sel. Tout y est, les colères contre le racisme, l’intolérance, l’anticléricalisme insolent, la vieillesse, le goût des jolies femmes et celui du bon vin. En scène, sous le regard insolite d’un squelette d’animal en guise de décor, les trois acteurs musiciens accompagnés d’un quatrième compère compositeur et accordéoniste revisitent merveilleusement un univers à l’apparente méchanceté. Qu’ils chantent, jouent de leur instrument, se cachent derrière des masques d’animaux, c’est aussi toute une tendresse pour l’humanité qui se dégage. Une promenade théâtrale et musicale jubilatoire dans les dédales pétillants et corrosifs de la pensée de Pierre Desproges.
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