Un astronome,un professeur la tête dans les etoiles,revient les pieds sur terre en découvrant l'univers du cabaret le ruban bleu et de ses femmes. Cela me rappelle l'ange bleu (1931) .Un professeur tyrannique dont le seul univers est le lycée où il enseigne, découvre le cabaret l'ange bleu et sa vedette Lola Lola.
C'est là, mon cher Arca, un de nos points de divergence : je doute que jamais un Georges Duby puisse nous faire sentir l'élan de foi qui habitait les bâtisseurs des cathédrales ou un Albert Soboul la sauvage impression de pureté qui habitait les éventreurs de Vendéens.
Ceux qui réussiraient peut-être le mieux, ce seraient les romanciers : je n'ai pas encore lu "les bienveillantes" mais il semble que Jonathan Littell soit parvenu à "reconstituer" le cerveau d'un nazi travailleur, consciencieux, plein de bonne volonté et d'ardeur au travail.
Mais est vrai que c'est moins éloigné de nous que ne le sont les honnêtes gens de Rome (et "honnêtes gens" est employé par moi sans la moindre ironie) qui se délectaient des massacres du cirque !
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