Eh bien voilà : je ne suis guère impressionné. Du même Bava, j'avais quand même bien aimé Opération peur, sans être exactement pâmé : il y avait de brefs mais vrais moments d'angoisse. Celui-ci ne m'a pas apeuré une seconde (et pourtant je suis le spectateur-pleutre idéal, qui se laisse hypnotiser facilement et sursaute au moindre bruit suspect). Que la photo et les éclairages soient très élaborés ne change pas grand-chose, hélas, aux clichés du genre portes qui grincent et gros plans sur des yeux écarquillés. Heureusement, il y a l'acteur et effet spécial Boris Karloff, que j'aime toujours autant et qui fait un patriarche vampire tout à fait al dente dans le second épisode. Ses collègues sont cependant plusieurs crans en dessous et surtout, le scénariste ne s'est vraiment, vraiment pas foulé.
1961 annonçait déjà la tendance aux U.S.A. avec La rumeur, et l'année suivante, le personnage de Claire Bloom dans La maison du diable, a confirmé l'intérêt pour ces personnages féminins jusque là bien occultés (ou déguisés).
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