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Critique


De Impétueux, le 17 novembre 2007 à 17:06

Et puis… quelle lumineuse (irradiante !) leçon de théologie patristique nous donne Fan_de_Hugh_Jackman


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De Arca1943, le 17 novembre 2007 à 16:12
Note du film : 2/6

Fan_de_Hugh_Jackman écrit : « Il est Australien et pourtant a tout le talent d'un Américain. »

Hum… Essayons avec Cate Blanchett, maintenant : « Elle est Australienne et pourtant, elle a tout le talent d'une Américaine. » Incroyable mais vrai ! (Mais attention : on ne va quand même pas jusqu'à dire qu'elle le talent d'une Française : il faut savoir raison garder.)


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L'oncle américain est de retour !


De jipi, le 7 décembre 2006 à 09:56
Note du film : 5/6

On a toujours un peu la tremblote quand Woody Allen nous fait son petit coucou annuel, va-t-on s'endormir avant la fin ? Eh bien non, là franchement, c'est gagné.

Cette comédie policière est succulente, Sydney (Woody Allen) magicien raté a un public sénile, ses tours sont ringards, il est grand temps que la providence se manifeste afin d'éjecter un rassasié sans envergures de cet environnement médiocre.

Sandra Pronsky (Scarlett Johansson), jeune journaliste blonde et binoclée, va s'en charger, cobaye de Sydney lors d'une représentation l'apparition soudaine d'un journaliste récemment assassiné, lui donne des informations sur l'insaisissable tueur au tarot. Sydney piégé se voit dans l'obligation de s'investir.

Le mythe du poltron récupéré par la curiosité féminine incapable de s'assumer seule déjà développée dans « Meurtre Mystérieux à Manhattan » refait surface dans un contexte pratiquement identique.

Sydney fait ses classes dans plusieurs domaines inconnus, le courage, le conseil et la protection envers cette "fille" improvisée tombée du ciel le temps d'une enquête, la sieste existentielle est provisoirement terminée.

Se définissant comme hébraïsant converti au narcissisme, sa conversion ne tient pas la route, ses sens chamboulent un existant se croyant à l'abri des sentiments, l'âme d'un père se façonne, s'investit, se laisse guider par se petit cœur neuf en pleine construction. Toute une structure grisante par l'aventure et le danger gagne ce sexagénaire engourdi.

Sydney trouve par l'action une concordance de vibrations avec une génération montante ne pouvant se permettre de vivre dans un acquis.

Ses analyses s'affinent, il prend de l'envergure, stabilise la fonction un peu trop débordante de Sandra fonçant dans le brouillard sans réfléchir, Ils sont indissociables, un cap en commun ou l'un devenu sage stabilise les débordements de l'autre trop incrédule et précipitée.

Le lieu surprenant servant d'épilogue semble repositionner Sydney sur une case départ, un retour aux sources vers une origine détaché habitat premier de cet homme ayant pendant quelque temps côtoyer la chaleur interne d'une paternité.


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De PM Jarriq, le 23 novembre 2006 à 08:28
Note du film : 3/6

Dieu sait qu'on l'aime, Woody… Et c'est sûrement pour cela qu'on ne peut qu'être agacé de le voir se perdre dans des comédies de plus en plus aseptisées, de plus en plus inconsistantes. Ici, il reprend la trame de Manhattan murder mystery, le magicien de New York stories, le fantôme de Alice, et mixe le tout pour un film pas déplaisant, mais vu et revu. Idem pour son jeu d'acteur, dont on connaît les limites, et qui est dans Scoop très insuffisant, gâchant la relation avec cette "fille" putative qui reste superficielle. Ce qu'il a réussi par contre, c'est créer un double féminin à son personnage habituel : avec ses lunettes, sa loghorrée verbale, ses gaffes, sa candeur, Scarlett Johansson parvient à dupliquer ce qui faisait la spécificité du maître, et compose un personnage amusant, sans profondeur (d'ailleurs elle dit dans le film : "Si on cogne nos deux crânes, ça sonnera le creux"), mais très sexy et finalement attachant. Jackman ferait mieux de s'en tenir à Wolverine… Scoop n'est bien sûr pas un navet, mais il est vraiment rageant de voir Woody se contenter de si peu, alors que l'âge venant, on le voyait plutôt creuser la veine de Another woman ou Crimes and misdemeanors où il excellait tant. Alors Scoop, c'est quoi ? Le Woody Allen annuel, ni plus ni moins.


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