Attention, ici on n'est pas là pour rigoler. Nick Nolte affronte Powers Boothe.
Le premier arbore l'uniforme d'un ranger, une petite moustache délicatement taillée et un chapeau stetson XXL pour se protéger du soleil texan qui lui confère un bronzage impeccable , tout en gardant une peau de bébé grâce à la crème de cactus qu'il applique matin et soir sur son visage aux pommettes saillantes et à la mâchoire serrée comme la fin de mois d'une caissière de prisunic.
Powers Boothe, lui, souffre d'une sudation extrême due à ce même soleil, mais qui ne macule néanmoins pas son impeccable costume aussi blanc que le bulletin de vote d'un chômeur en fin de droit. Une barbe de 6 jours lui mange le visage, il abuse de la téquila, de la coke et de Maria Conchita Alonso…
…Car oui, entre ces hommes autrefois amis (qui s'amusaient à traverser tout nus le Rio Grande, à jouer à la marelle entre les scorpions et à se tuer avec des pistolets en plastique) il y a une femme, que dis-je, La Femme : teint tanné par le vent du désert, courbes affolantes, regard de braise… Mais Maria Conchita Alonso n'est qu'un prétexte pour souligner la rivalité des deux hommes, car on est dans un film d'hommes, des vrais de vrais, des durs de durs, ne l'oublions pas.
Au milieu de ce foutoir, Michael Ironside promène son regard torve et sa calvitie tellement seyante dans le rôle trouble d'un barbouze qui tente de tirer les ficelles.
Tout ça se termine dans des jets d'hémoglobine filmés au ralenti, sous la caméra d'un Walter Hill en train de réviser son petit Sam Peckinpah illustré.
Plus sérieusement il s'agit d'un bon film d'action, mais mieux vaut quand même revoir Sans retour du même Walter Hill…
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