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Forum : Extrême préjudice

Sujet : Avis


De PM Jarriq, le 3 février 2005 à 13:02
Note du film : 3/6

Je me demande comment a vieilli ce film qui à l'époque, n'était qu'un hommage-plagiat à Sam Peckinpah, aux personnages superficiels et au dialogue parfois risible. Nick Nolte, un Stetson trop grand pour lui enfoncé jusqu'aux yeux n'était pas au meilleur de sa forme, mais les années passant, ce genre de film ayant totalement disparu, peut-être "Extrême préjudice" a-t-il pris une pâtine ? Walter Hill est un réalisateur qui a beaucoup déçu, après des débuts prometteurs, mais il mérite tout de même un coup d'oeil, histoire de vérifier. Et puis, Maria Conchita Alonso n'est pas le dernier des laiderons !


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De vincentp, le 6 juin 2019 à 23:29
Note du film : 4/6

Il s'agit d'un bon film, ni plus, ni moins. Il possède deux points forts : son ton rebelle, enragé, qui tranche avec le conformisme du cinéma habituel d'Hollywood. Et l'interprétation magnifique de Nick Nolte dans le rôle du ranger borné, et buté. Les scènes d'action sont également très bien réalisées, ce qui est une constante chez Walter Hill.


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De Steve Mcqueen, le 31 octobre 2019 à 18:51
Note du film : 4/6

Attention, ici on n'est pas là pour rigoler. Nick Nolte affronte Powers Boothe.

Le premier arbore l'uniforme d'un ranger, une petite moustache délicatement taillée et un chapeau stetson XXL pour se protéger du soleil texan qui lui confère un bronzage impeccable , tout en gardant une peau de bébé grâce à la crème de cactus qu'il applique matin et soir sur son visage aux pommettes saillantes et à la mâchoire serrée comme la fin de mois d'une caissière de prisunic.

Powers Boothe, lui, souffre d'une sudation extrême due à ce même soleil, mais qui ne macule néanmoins pas son impeccable costume aussi blanc que le bulletin de vote d'un chômeur en fin de droit. Une barbe de 6 jours lui mange le visage, il abuse de la téquila, de la coke et de Maria Conchita Alonso

…Car oui, entre ces hommes autrefois amis (qui s'amusaient à traverser tout nus le Rio Grande, à jouer à la marelle entre les scorpions et à se tuer avec des pistolets en plastique) il y a une femme, que dis-je, La Femme : teint tanné par le vent du désert, courbes affolantes, regard de braise… Mais Maria Conchita Alonso n'est qu'un prétexte pour souligner la rivalité des deux hommes, car on est dans un film d'hommes, des vrais de vrais, des durs de durs, ne l'oublions pas.

Au milieu de ce foutoir, Michael Ironside promène son regard torve et sa calvitie tellement seyante dans le rôle trouble d'un barbouze qui tente de tirer les ficelles.

Tout ça se termine dans des jets d'hémoglobine filmés au ralenti, sous la caméra d'un Walter Hill en train de réviser son petit Sam Peckinpah illustré.

Plus sérieusement il s'agit d'un bon film d'action, mais mieux vaut quand même revoir Sans retour du même Walter Hill


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