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New York 2012


De verdun, le 15 août 2022 à 21:32
Note du film : 3/6

New York, 2012. Dans un Manhattan ravagé, dominé par la violence des gangs et la loi du plus fort, la communauté régie par le Baron (Max Von Sydow) fait appel à Carson (Yul Brynner) pour se défendre contre la menace du Rouquin (William Smith) et de ses hommes.

New York ne répond plus relève de la science-fiction dite "post-apocalyptique". Notons au passage, et contrairement à ce que certains résumés proclament, que les causes de ladite l'apocalypse ne sont pas expliquées par le scénario. Lors de sa sortie sur les écrans français, en 1976, le film a pu marquer certains spectateurs car le genre n'en était encore qu'à ses balbutiements. En effet, Mad Max 2 et New York 1997 n'avaient pas encore été conçus.

Hélas, le film a pris un méchant coup de vieux. La faute en incombe principalement à un budget bien trop faible: New York ne répond plus a coûté 800 000 dollars, soit cinq fois moins que la plus célèbre des dystopies des années 1970: Soleil Vert. L'intrigue est censée se passer à New York, comme le montre la première image, une photo des "Twin Towers" qui, comme on le sait bien, se sont écroulées bien avant 2012. Or les décors sont pauvres et n'ont rien de typiquement "new-yorkais". D'une manière générale, la direction artistique n'est pas à la hauteur. Le scénario manque d'unité et la réalisation de Robert Clouse témoigne, dans sa première moitié, d'un manque de tonus qui déçoit de la part de celui qui signa deux ans auparavant Opération dragon, l'un des meilleurs films de kung-fu.

Pour peu que l'on fasse preuve d'indulgence avec son grand âge, New York ne répond plus se laisse tout de même regarder sans déplaisir. Il bénéficie de la présence deux acteurs charismatiques et très différents l'un de l'autre: Max Von Sydow et Yul Brynner. Ce dernier, dans l'une de ses dernières apparition au cinéma, impressionne dans un rôle de mercenaire torse nu pour lequel il semblait, sur le papier, trop âgé. Malgré ses faiblesses, le scénario contient quelques bonnes idées, notamment la présence dans la bande du baron, d'un agronome qui semble avoir créé les graines du futur. Et quelques scènes "choc" sont susceptibles de rester durablement en mémoire, notamment "l'embauche" du mercenaire Carson, le lynchage du baron ou l'étonnant geste final effectué par Carson-Brynner.

Malgré son manque d'ampleur, New York ne répond plus plaira à ceux qui aiment les séries B des années 1970. C'est un film précurseur qui au fond n'a qu'un tort, celui d'avoir été dépassé par des successeurs de talent.


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De darkhills, le 1er novembre 2006 à 14:15
Note du film : 6/6

Excellent film ô combien d'actualité !


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