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Voici les derniers messages de ce forum :

Un retour accueilli avec soulagement !


De Impétueux, le 16 août 2014 à 19:30
Note du film : 4/6

Il manque évidemment, dans cet opus apocryphe plusieurs des traits qui faisaient qu'on allait voir la suite des films de Bond comme on retrouve de vieux habits à quoi on est habitué : la musique de John Barry, ce qu'on pourrait appeler la charte graphique (le filmage du personnage au travers du canon d'un revolver), les génériques envoûtants, à base de créatures de rêve ondoyant avec sensualité et même la mention des producteurs dont le nom bifide était devenu mythique, Saltzman et Broccoli : un vrai gimmick ! Et puis où étaient ceux que nous aimions, le vrai Q, le Géo Trouvetout de la série (Desmond Llewelyn), la vraie Monneypenny (qui ne saurait avoir d'autres traits que ceux, charmants au demeurant, de Lois Maxwell), le vrai M, patron du MI16, qui ne peut être autre que Bernard Lee et qui dans Jamais plus jamais est censé avoir été remplacé par un foutriquet colérique pète-sec (Edward Fox). Il est vrai qu'aujourd'hui, pour satisfaire à la folie du politiquement correct, on a fait de M une femme. Et il est vrai aussi que Jamais plus jamais commençait à payer son tribut soumis à la doxa en faisant interpréter Félix Leiter, décrit par Ian Fleming comme un Texan blond et musculeux par un Noir (Bernie Casey).

Ces critiques faites et ce venin jeté, réjouissons-nous de voir revenir pour la dernière fois, grâce, sûrement à des arguments financiers convaincants, Sean Connery et de constater que, plus de vingt ans après Dr. No, il tenait encore largement la route et pouvait damer le pion aux jeunots qui prétendaient pouvoir le remplacer.

Sans atteindre le niveau des trois premiers films de la série (Dr. No, donc, Bons baisers de Russie et Goldfinger), Jamais plus jamais se hisse à une place très honorable et je le préfère à Opération Tonnerre dont il est une sorte de remake, plus narquois et mieux inspiré, avec des dialogues drôles et féroces, des situations délicieusement incongrues et des filles très belles….

Enfin, quand je dis ça… Je me suis toujours demandé ce qu'on pouvait trouver d'intéressant à Kim Basinger, sorte de grande perche chevaline blonde ennuyeuse, aussi sexy qu'une palourde malade et pourquoi elle allumait en certains yeux des lueurs vermeilles… En revanche Barbara Carrera, qui n'est pourtant guère servie par les tenues baroques et ridicules qu'elle porte, embaume l'écran de toute sa cruauté. Elle sait comme personne jeter par la fenêtre d'une voiture lancée à fond de train, un serpent python sur le niais crétin dont elle souhaite se débarrasser (Gavan O'Herlihy) et ne ressent de convulsions orgasmiques que lorsqu'elle impose à Bond de la qualifier de meilleur coup qu'il ait jamais tiré… Et puis le n°1 du SPECTRE, Largo est joué par Klaus-Maria Brandauer, qui a dans l’œil le grain de folie qui va bien au personnage. La scène où, sur un jeu électronique, il dispute à Bond la domination du Monde est une véritable réussite (soit dit en passant le tango dansé ensuite par Sean Connery et Kim Basinger est également un joli morceau de bravoure…).

Il y a plein d'humour dans Jamais, plus jamais… On a, à juste titre, célébré l'horrible atteinte acide que les urines de Bond, en attente d'analyse, font subir à un tueur à gages ; mais tout le combat avec ce colosse est un délicieux passage, où l'on croirait se trouver dans un dessin animé. Spectaculaire et cruel, Jamais, plus jamais était, d'une certaine manière, un très beau chant du cygne…


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De Frétyl, le 18 avril 2008 à 15:29
Note du film : 5/6

J'aime beaucoup Jamais plus jamais pour la raison que ce n'est pas un James Bond comme les autres.

Dés la première scène, Bond n'apparaît pas pour nous tirer dessus .

Mais à propos de ce film, Connery ne l'avait pas tourné pour le plaisir de rentrer une dernière fois dans la peau de 007, mais pour aider l'Ecosse, la totalité du cachet de Sean Connery sera verse à je ne sais qu'elle association et le film est un remake direct de Operation tonnerre.

Mais il y 'a des moments très fort dans cet épisode là ; peut-être méme l'un des plus grands moments de la série : le duel sur la carte du monde entre James Bond et Largo . Mais n'oublions pas que Connery a jouer aussi un épisode très moyen ; Les diamants sont eternels n'était pas je crois un très grand cru .


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