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Répétitif


De Reznik, le 22 février 2009 à 14:47
Note du film : 4/6

Carpenter sait créer des ambiances, mais les scénarios qu'il met en scène sont tout de même bien courts (j'avais écrit à peu près la même chose sur Prince des ténèbres qui est pourtant meilleur que ce Vampires de série…).

Oui et on peut dire cela de la grande majorité de ses films qui démarrent fort bien mais ne tiennent que rarement la distance. Invasion L.A est particulièrement bâclé dans son 3e acte, New York 1997 s'essouffle quelque peu, The Fog aussi accuse une tendance de progressive à la routine, c'est encore plus vrai pour Ghosts of Mars et Vampires (mais ce-dernier est porté par un J.Woods en roue libre qui pallie au classicisme du scénario). L.A 2013 est lui bâclé du début à la fin et Les aventures de Jack Burton, sous sa bannière parodique, est un bordel assez ennuyeux.

Dans Prince of darkness en revanche retrouve de la vigueur sur la fin après quelques toussotements. The Thing enfin est une réussite totale et intégrale. Peut-être mon film d'épouvante favori.


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De Impétueux, le 22 février 2009 à 10:13
Note du film : 3/6

L'idée que l'on peut renouveler et moderniser les mythes anciens et les terreurs humaines n'est pas, en soi, absurde, mais lorsque, dans ces directions les codes du vampirisme ont été fixés de manière aussi forte et structurée que le fit Bram Stocker en 1897, collectant, juxtaposant et synthétisant les écrits de plusieurs auteurs qui l'avaient précédé (Goethe, Polidori, Théophile Gautier, Hoffman, Sheridan Le Fanu), quand ces codes sont stabilisés dans l'inconscient collectif des amateurs, il est bien ardu de les bousculer.

D'autant que le mythe du vampire s'inscrit, tout au moins en Occident, dans une cohérence des structures de civilisation et de spiritualité, c'est-à-dire l'omniprésence du christianisme et, parallèlement, la connaissance par chacun des spectateurs, d'une dogmatique minimale.

Sinon ? Et bien, sinon, ça donne ce Vampires qui n'est pas mal fait, qui, à plusieurs moments donne des images troublantes et permet des situations lourdes, mais fait appel à une infrastructure intellectuelle foutraque, très proche des billevesées prétendument initiatiques de la littérature à la sauce Da Vinci Code. La grotesque figure du Cardinal Alba (Maximilian Schell) qui ne croit plus en Dieu, espère néanmoins la vie éternelle et célèbre un rituel d'exorcisme au milieu des morts-vivants et des goules, est typique de cette incohérence.

Il y a des images qui ne sont pas mal, disais-je, mais c'est tout de même un peu lent et répétitif : grandes éventrations gore, hurlements divers et éclatements pyrotechniques qui embrasent le vampire dès qu'icelui est tracté au grand soleil par un câble d'acier ; la première fois, ça séduit, la seconde, ça amuse, ensuite, ça lasse. Dans toute la série des Dracula de la Hammer, il y avait bien plus de variété dans l'extermination : lumière du jour, bien sûr, mais aussi eau courante (Dracula, prince des ténèbres), ailes d'un moulin qui forment une croix (Les maîtresses de Dracula) et ainsi de suite…

Carpenter sait créer des ambiances, mais les scénarios qu'il met en scène sont tout de même bien courts (j'avais écrit à peu près la même chose sur Prince des ténèbres qui est pourtant meilleur que ce Vampires de série…).


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