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Elisabeth Wiener a aussi tourné avec Vadim


De vaesoli, le 14 mai 2006 à 20:48

Pour repondre à la personne qui a entendu parler de ce film mais ne l'a pas vu :

J'ai vu ce film à sa sortie et ne l'a i pas oublié . Peut être est ce cette association entre la mort et l'érotisme qui n'était pas encore si frequent à cette époque , où la présence de Mathieu Carrière que je ne m'attendais pas à voir dans ce genre de rôle .Je n'apprecie pas toujopurs ce que fait Vadim mais je pense qu'il a marqué son époque et s'est parfois montré en précrurseur . Sa version des liaisons dangereuses m'a beaucoup intéressée , et elle était de toute façon bien plus réussie que la dernière version avec Deneuve


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De RdT, le 16 mars 2006 à 18:44

«la "politique des auteurs" fut appliquée au cinéma par des gens qui vénéraient d'abord et avant tout la littératureet quivoulaient transposer au cinéma le "modèle" du Grand Auteur génial»

C'est peut être ce qui nous différencie, Arca1943, je crois qu'aux fondements du cinéma il y a des auteurs. Ces auteurs sont selon moi d'abord littéraires et c'est de ceux là que je pars. Si je me suis intéressé à Civeyrac c'est parce que j'avais lu «Penses tu réussir» de Jean de Tinan. Quand j'ai vu Pierrot le fou de Godard, j'avais déjà entendu dire qu'il y citait le poète anglais Browing, (je n'ai lu qu'ensuite, le Lionel White dont est tiré le film). Si je défends L'araignée d'eau, c'est parce qu'il a été écrit à partir d'un récit de Marcel Bealu Si j'aimerais voir le Salammbo où joue Jeanne de Balzac c'est parce que j'aime Flaubert et Balzac. Trains étroitement surveillés m'intéresse d'abord parce que c'est une adaptation de Hrabal. Le cinéma doit être conscient qu'il doit tout à la littérature. Que serait Théorème sans Sade et Marcel Blanchot? Que serait O.K. Néron sans Tacite ou Sénèque? Que serait Knock sans Jules Romain?

La plupart des réalisateurs sont tributaires des auteurs littéraires.

Certes il existe quelques réalisateurs (mais ils sont peu nombreux) qui font directement oeuvre d'Auteur. Il y en a très peu : je citerais : Robert Bresson, Vera Chytilova, Jacques Tati, Dreyer les quelques très grands noms qui font oeuvre d'écriture cinématographique pure.

Vous écrivez : «J'avoue que je ne suis pas RdT du tout quand il veut retrouver son égérie Elisabeth Wiener dans la moindre production.»

Certes, il est difficile de masquer le fait que je milite un peu beaucoup ces derniers temps pour Elisabeth Wiener. Mais c'est parce que je me suis aperçu qu'elle était un peu trop injustement méconnue. On ne la connaît que pour La prisonnière de Clouzot, (un film certes remarquable). Je voulais rappeler qu'elle avait compté pour de nombreux spectateurs comme la petite gitane de Rocambole, qu'elle avait été une excellente Nadie dans L'araignée d'eau, qu'elle a tourné avec Pierre Prévert, Baratier, Coline Serreau, Jean-Louis Richard, Jean-Daniel Verhaeghe, Michel Boisrond, Jacques Rivette et même… Balducci, et j'en oublie certainement, qu'ils me pardonnent.


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