Résumé

M. Brumet, un riche manufacturier en toile et coton est un homme dur, positif et absorbé par son usine à laquelle il apporte une attention soutenue. Son fils Édmond perd une grosse somme au jeu. Le père paie la dette mais exile son fils dans une de ses plantations à Cuba. Le jeune homme tombe malade. Sa seule consolation est l’amour d’une jeune cubaine qu’il épouse et avec qui il a une fille. Le père à l’annonce de ce mariage refuse de revoir son fils tant que celui-ci n’aura pas abandonné sa femme. Quelques temps plus tard, Édmond a réussi à revenir en Europe qu’il parcourt dans une roulotte de bohémien avec sa femme et sa fille Perrine en gagnant pauvrement sa vie comme photographe de rue. Un jour, Édmond tombe mortellement malade. Avant de mourir, il demande à sa femme et à sa fille d’aller voir son père à Maraucourt sans révéler leur identité et tenter de gagner son affection. Entre temps, le vieil homme est devenu aveugle, laissant à son neveu Casimir et au contremaître Falonel l’entier contrôle de ses affaires. Perrine et sa mère ont laborieusement atteint Paris qui était sur leur route. Là, Perrine a la douleur de perdre sa mère. Heureusement, en chemin vers la demeure de son grand père, Perrine rencontre une employée de l’usine Brumet qui la fait engager. Un jour, M. Brumet reçoit une lettre en espagnol que personne ne peut lui traduire et comme Perrine a appris cette langue avec sa mère, elle propose ses services et c’est ainsi que le grand père et sa petite fille se rencontrent pour la première fois. À partir de ce moment et malgré Casimir et Falonel, Perrine devient la protégée de M. Brumet. Il apprend aussi la mort de son fils. Le choc a un effet efficace sur la santé du vieil homme tel que les docteurs tentent une opération sur ses yeux. C’est le succès. Sa vue retrouvée, M. Brumet a hâte de voir l’enfant affectionnée qui a embelli ses jours d’aveugle. Il ordonne de ramener l’enfant. Entrant dans son bureau, le vieillard reste comme pétrifié. L’enfant, debout sur une chaise est en train d’embrasser le portrait de son fils en répétant “Papa, Papa !” Alors, le vieil homme la prend dans ses bras et désormais va consacrer à l’enfant tous les trésors de l’amour qu’il n’a pas donné à son fils.

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