Attention, la mise en scène est très réfléchie, chaque plan visiblement pensé. On démarre sur un flou d’où émergent les enfants. Le sens est clair, non ? Derrière eux, l’océan. Etrange non ? Durant le début, on en voit un prendre du sable dans la main et le laisser glisser, un second tenter de regarder le soleil, le troisième sentir le vent sur sa peau. Autrement dit, ils découvrent les sens : le toucher, la vue… Comme s’ils venaient de naître. Ils mettront également du temps à parler, devant, tel Harrison Ford dans Witness (de Peter Weir encore), subir le parcours de l’homme après son accident et sa renaissance dans le monde amich.
Mis dans une famille d’accueil, on verra la mère d’accueil à travers un verre déformant. La déformation, on la trouvera encore ensuite par un jeu de miroirs déformant.
Tout est histoire de reflets dans ce court métrage. Il faudra trouver l’histoire, l’accepter et enfin la dire pour qu’enfin les enfants puissent se former, exister.
La référence aux films (australiens surtout) de Peter Weir est évidente. On retrouve le même ton et la même gestion du fantastique et la nature.
Ce court-métrage australien offre également une parfaite maîtrise de la mise en scène.
Page générée en 0.0038 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter