je l'ai vu hier…Un monicelli moyen et un Ugo Tognazi en pleine forme.
Le générique de début annonce la couleur: Nous voulons les colonels sera une comédie rythmée, enjouée et haute en couleur.
Elle a aussi ses limites. Le problème vient, selon moi, non point tant du défaut d'humanité pointé par Arca que du manque total de suspense du film: on se doute qu'une telle armée de branquignols n'a aucune chance de réussir sa tentative de pronunciamiento.
Ugo Tognazzi lui-même le pensait: "je l'aurais fait de manière moins burlesque, j'aurais rendu les généraux moins bouffons, ridicules dans leur comportement mais plus sérieux dans leur caractérisation (…) En donnant au film un aspect plus sérieux, le coup d'Etat préparé par les officiers aurait été plus crédible et l'échec de la tentative plus surprenant." (in Le cinéma italien volume 2, 10-18,1982- entretien avec J-A. Gili, pages 319-320).
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sera une comédie rythmée, enjouée et haute en couleur.
tirant à boulet rouge sur les militaires séniles et toute la conjuration de débiles participant à ce coup d'Etat improbable… Cette comédie à l'italienne d'une éblouissante liberté de ton nous manque.
lui-même le pensait: "je l'aurais fait de manière moins burlesque, j'aurais rendu les généraux moins bouffons, ridicules dans leur comportement mais plus sérieux dans leur caractérisation (…) En donnant au film un aspect plus sérieux, le coup d'Etat préparé par les officiers aurait été plus crédible et l'échec de la tentative plus surprenant." (in Le cinéma italien volume 2, 10-18,1982- entretien avec J-A. Gili, pages 319-320).