Sale Battars de Delphine Gleize fait partie de ces sommets de ce que peut apporter le court métrage à l'art cinématographique : Une réussite à comparer à Un Chateau en Espagne de la même réalisatrice ou à Capitaine Achab de Philippe Ramos.
Dans une campagne perdue du nord de la France, Delphine Gleize nous narre l'histoire saugrenue de Ben Hur, un handicapé en chaise roulante. Le grand talent de Delphine Gleize est ici de naviguer entre humour grinçant et regard humaniste, la manoeuvre n'était pas aisée, et pourtant elle réussit parfaitement ici. On trouve ici une atmosphère que l'on retrouvera dans Carnages ainsi que des plans qui semblent inspirés d'Hitchcock (il y a des plans qui m'évoquent Mort aux trousses, est ce intentionel ou est est ce une réminiscence inconsciente?).
Delphine Gleize est indicutablement une cinéasate avec laquelle il faudra compter dans l'avenir.
Ce film est une des réussites absolues de Delphine Gleize avec Un Château en Espagne.
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