Un film qui continue de fasciner 70 ans après sa sortie. Ah Gene Tierney… Ah Jeanne Crain… Ah le technicolor… Ah…les paysages. Cette beauté suffirait à notre bonheur mais ce n'est pas tout.. Hâtivement classé "film noir", c'est un film inclassable, qui est un mélo, un polar, un film de procès mais avant tout l'étude d'une névrose, celle de la trop possessive Ellen Berent Tierney.
Et le film qui nous piège par le faux rythme qu'il instaure, étonne par sa description de la cruauté de cette héroïne de plus en plus folle à mesure qu'avance le récit. On n'oubliera les séquences de l'escalier et surtout celle du lac, franchement dérangeante.
Une sorte d'objet filmique non identifié, servi par les gros moyens et la perfection plastique dont était capable un grand studio (la fox) à son apogée mais qui garde une singularité indéniable et une modernité dans ses fulgurances.
Très beau film romantique, très élaboré et très réussi, présentant des ressemblances avec certains (futurs) films de Douglas Sirk des années cinquante comme Magnificent obsession ou Imitation of life.
Page générée en 0.0020 s. - 6 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter