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Une oeuvre controversée


De vincentp, le 25 octobre 2015 à 11:43
Note du film : 6/6


C'est une oeuvre bâtie sur des plans-virtuoses, aux développements sur le moment incompréhensibles (la séquence du film muet, qui projetée en 1946, bat tous les records d'étrangeté). Le dahlia noir met en scène un chaos d'idées, de valeurs et d'images. De Palma me semble avoir voulu réaliser un film style Mulholland drive, ou le négatif de Le dahlia bleu, et pousser le spectateur a interpréter ce qu'il voit.

Les éléments de Le dahlia noir créent une situation de profond malaise chez le spectateur, qui pourra s'endormir, se perdre en route, se raccrocher, s'extasier sur tel ou tel point. La séquence sophistiquée de la découverte du corps, croisant deux sujets différents, est un autre monument d'étrangeté. Les séquences finales éclaircissent l'ensemble et assemblent in extremis le puzzle. Au final, un film extrêmement réussi.


NB, Comme l'écrit Jipi plus haut, Le cinéma par ces deux heures de renouveau éloigne de la bétaillère un cinéphile reconstruit.


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De PM Jarriq, le 12 mars 2009 à 09:11
Note du film : 1/6

Après moult hésitations, j'ai tout de même fini par voir Black Dahlia jusqu'au bout, et c'est vraiment un naufrage. Tout y est factice et bidon, des décors trop stylisés, à la soporifique voix "off", en passant par le quatuor de vedettes, qu'on a déjà vus bons ailleurs, et qui sont ici ennuyeux et insipides (Johansson, dodue, est carrément assoupie). En fait, cela m'a fait penser à une version longue de ces vieilles pubs pour Canada Dry, pastichant Les incorruptibles.

Le scénario ne progresse pas logiquement, et lorsque approche le dénouement, il enchaîne les explications laborieuses et embrouillées, au point qu'on se fiche de qui a tué qui, et pourquoi.

A retenir le numéro délirant de Fiona Shaw, en grande bourgeoise givrée : ses deux scènes sont ce qu'il y a de meilleur dans le film. Quant à la "Grande Scène" depalmienne (la mort d'un des deux flics), on a la sensation que le réalisateur se pastiche lui-même, et tente à force de ralentis, d'escaliers, de rappeler qu'il fut un temps où il était capable de signer Les incorruptibles, un vrai chef-d'oeuvre, comparé à ce Black Dahlia. Whodunit ? On s'en fiche.


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