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Critique


De jack andrus, le 6 mai 2012 à 22:24

Merci pour cette belle analyse, qui est, disons le franchement, meilleure que le film évoqué !

HUD est riche, certes, mais trop souvent, il l'est de ses potentialités, plus de ce que l'on voit vraiment à l'écran. Les qualités réelles du scénario sont gâchées parfois par un certaine lourdeur, un symbolisme surligné (trois personnages masculins, trois âges, trois positions au regard de l'évolution de cette Amérique profonde post-western).

Mais que de beautés pourtant : composition de l'image et utilisation du scope noir et blanc, magnifique travail du chef-op' James Wong Howe, musique minimaliste du grand Elmer Bernstein (simple thème à la guitare sèche); et quels interprètes !! Newman, certes toujours maniéré mais efficace (ravages de l'Actor's Studio!); et surtout les autres, le patriarche Melvyn Douglas, et deux grands, très grands : Patricia Neal et Brandon De Wilde. Elle est bouleversante en Alma, véritable 'âme' du film, seul personnage féminin auquel elle donne un relief saisissant. Difficile d'oublier la tentative de viol par Newman, et le moment où elle s'en va. Enfin Brandon De Wilde, acteur météore mort accidentellement comme James Dean, et qui mériterait un réhabilitation : il dame le pion à Newman, et joue d'égal à égal avec Douglas et Neal, donnant à son personnage mystère et détermination. Il a été formidable aussi dans PREMIERE VICTOIRE de Preminger, où il était le fils de John Wayne.

Bref, le bilan de HUD est malgré tout largement positif. Et il ne faut pas oublier le nom de deux scénaristes, Irving Ravetch et Harriet Frank, collaborateurs réguliers de Martin Ritt, cinéaste inégal mais toujours attachant.


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De sophie75, le 26 avril 2009 à 19:08

Jipi, si les maris sont cornus comme Belzébuth en raison de la virilité débordante de Paul Newman, je ne pense pas qu'ils fussent encornés et donc blessés par une des bêtes à cornes ;-)

Toutes plaisanteries mises à part, je partage assez votre avis sur ce film aux deux oscars où l'animalité de Paul Newman suinte par tous les pores de sa peau. De ce western âpre, je me souviens surtout la scène de l'abattage du cheptel entier en raison d'une maladie bovine, je ne souviens plus laquelle. Cette scène était criante de vérité et n'était pas sans rappeler les pandémies bovines ou ovines telles "la maladie de la vache folle" (ou encéphalopathie spongiforme bovine) ou encore la tremblante du mouton (ou scrapie) qui ont dépeuplé les herbages de certaines régions européennes et plongé les éleveurs concernés dans la détresse. Mais, je m'égare car aux dernières nouvelles, nous ne sommes pas sur un site agricole !


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