Tout compte fait, après revisionnement, c'est un très beau film. Qu'est-ce que j'ai fait à aller lui coller un 3 ? Je devais être mal luné ce soir-là. C'est un beau 4 !
Comme punition, je devrai mettre la main sur un autre film de l'âge d'or (1961) qui traite le même thème historique des résistants italiens qui n'ont pas déposé les armes à temps, Le Brigand de Renato Castellani, aussi réputé qu'introuvable.
4,8/6. Regardant souvent en parallèle plusieurs films, j'avais coupé ce film à la 45° minute. Mea culpa. La suite regardé ce soir montre que je me suis trompé dans mon avis initial. Mais une confirmation : la vf incontournable de l'édition canal+ est catastrophique. Les voix sont un élément important dans un récit dramatique et cette version doublée tend à éliminer toute émotion. On croit entendre des robots.
Mais c'est un récit assez subtil, mélancolique à l'extrême, qui parle du mal-être des individus, prisonniers de leurs passions de jeunesse (affectives et idéologiques). Sur la longueur, cette histoire a fini par m'accrocher. D'autant que l'excellent Marc Michel a remplacé dans cette seconde partie l'insipide Chakiris. Michel est l'acteur qu'il fallait dans ce registre de drame psychologique. Le scénario est en fin de compte très élaboré, la mise en scène de Comencini de grande qualité. Un très bon (voire excellent) film, simplement plombé par les deux caractéristiques décrites ci-dessus.
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