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Forum : Mais où est donc passée la 7e compagnie ?

Sujet : Très bonne comédie française


De paul_mtl, le 22 août 2007 à 14:22
Note du film : 5/6

En France il passe un peu trop souvent à la TV et certains peuvent se lasser. Je comprends mais ca reste malgré tout une tres bonne comédie populaire française.

Le premier volet de cette trilogie est sans doute le meilleur avec Aldo Maccione qui sera remplacé ensuite par Henri Guybet dans les 2 suivants :

On a retrouvé la 7e compagnie 1975

La 7e compagnie au clair de lune 1977

On prend plaisir a suivre ce trio (Jean Lefebvre, Pierre Mondy) qui se débrouille comme il peut de situations délicates (de la seconde guerre mondiale) qu'il rencontre. il y a aussi tout une brochette de second rôle pittoresques interpretés par Robert Lamoureux (également réalisateur), Pierre Tornade, Jacques Marin etc …


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De Lagardère, le 20 novembre 2008 à 16:47
Note du film : 4/6

Mais que j'aime ça !! C'est FFFFFrançais (peignez moi ça en bleu , banc, rouge ! ), bien d'chez nous comme aurait dit "jaboune". C'est plein de grandes gueules, de couardises, de demerdes ! Nos campagnes étaient encore vierges et nos futures femmes aussi ! C'est fait par un comédien FFFrançais de Saint Mandé, Robert lamoureux, avec des acteurs FFFFrançais et une pointe, mais alors une toute petite pointe d'Italie ( surement envoyé par notre ami Arca…) ! Ca sent notre pays du générique à la fin ! "-J'ai glissé, chef !-"

"Chaudart, "Tassin", Pithiviers", ma trinité de bourrins, que je vous aime ! Vous et votre "tenaille " pour défendre….les cimetières ! Que je me reconnais en vous ! Héros sans le vouloir, ("-lé canon ? Ma yé sé même pas comment y marche lé canon !-" ) plus préoccupés de savoir ce qu'ils vont manger que du sort de leur pays, évoquant qui sa femme, qui sa soeur, qui sa quincallerie qui bat de l'aile, se demandant constamment ce qu'ils foutent là ou ils sont…Ils savent seulement qu'ils sont chez eux et qu'on vient les y emmerder ! Je ne m'en lasse pas ! Pardon, hein, les copains, mais je ne m'en lasse pas !… Je vous dis ça parce que "Ninette" vient de m'offrir le coffret….


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De fretyl, le 20 novembre 2008 à 19:56
Note du film : 1/6

Je vous suis volontiers dans votre ferveur pour ce film là.
Voila le genre de film souvent massacré par les intellectuels ou les emmerdantes critiques de cinéma, mais dont-on ne perd jamais l'occasion de revoir lors des diffusions télé.
Le gendarme de St.-Tropez a connu le même destin.

Mais je ne garderai pas la même sympathie pour les deux suites réchauffées.
La grande erreur des deux épisodes suivants est d'avoir remplacé Aldo Maccione qui peut être très drôle lorsqu'il est bien dirigé, (revoir L'Aventure, c'est l'aventure ou L'animal) contre le plus fade Henri Guybet.
Mais que l'on arrête de tirer sur une comédie populaire dont le DVD est dans l'armoire de toutes les petites gens !!


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De Laurent Ermont, le 11 mai 2017 à 20:35

Bsr.Pourquoi Aldo.M.n'a pas donné suite ? (Ce qui à mon humble avis aurait été plus risible),en connaissez vs la où les raisons ?


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De Nadine Mouk, le 11 mai 2017 à 21:52
Note du film : 5/6

D'après Robert Lamoureux, il trouvait que la solde n'était pas assez conséquente ! Il a voulu faire monter les enchères auprès de la production, il a été viré ….Guybet a été choisi parce qu'il était dans l'écurie de la Gaumont et il avait été remarqué dans des films de Lautner.


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De Laurent Ermont, le 12 mai 2017 à 00:18

Bsr Nadine Mouk, merci pour l'info ; j'ignorais totalement qu'il s'agissait d'une histoire de sous sous ; en fait c'est guère étonnant quand on y réfléchit dans ce milieu là…Je suis allé regarder "Alien Covenant",vous pourrez ainsi lire mon petit commentaire. Bien cordialement.


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De Impétueux, le 19 septembre 2019 à 14:00
Note du film : 1/6

Si extraordinaire que ça puisse (me) paraître, je n'avais jamais vu la moindre bribe de ce que certains ont appelé la saga de la 7ème Compagnie. Je ne m'explique pas très bien pourquoi, d'ailleurs. Certes, en août 1973, malgré des tentatives désespérées d'y échapper, j'entamais à 26 ans déjà, cette horrible plaisanterie dégradante qu'était le service militaire (aberration instituée par la Révolution française, qui n'en était pas à une canaillerie mortifère près). Et cette incorporation ne devait pas me prédisposer beaucoup à regarder des histoires de soldats. Mais tout de même… J'aimais beaucoup Robert Lamoureux, aux sketches acides, à la silhouette dégingandée, si bien employée par le cinéma pour Les aventures d'Arsène Lupin et pour le délicieux Papa, Maman, la bonne et moi et sa suite. Et l'idée d'un film sur des soldats perdus dans la débâcle de mai 1940 ne me déplaisait pas, d'autant qu'il présentait le Français débrouillard tenant la dragée haute au Boche envahisseur.

L'occasion s'en étant présentée, j'ai capté à la télévision Mais où est donc passée la 7è compagnie et je me suis projeté ça avec une certaine gourmandise, presque en me frottant les mains comme lorsqu'on rattrape in extremis une balourdise ou une faute qu'on avait laissé passer au cours des années. En d'autres termes, j'étais tout prêt à apprécier. Et je peux même dire que j'aurais aimé aimer. Je n'ai pas une folle admiration pour Jean Lefebvre et moins encore pour Aldo Maccione, mais il y avait aussi Pierre Mondy, souvent excellent. Et puis Pierre Tornade, Jacques Marin, Robert Dalban, Paul Mercey, toutes ces magnifiques trognes, ces délicieux seconds rôles de la grande tradition du cinéma français qui s'en est tant et tant nourri au cours des âges.

J'aurais pu aussi passer sur le détestable tropisme gaulois qui pousse le Français, né malin, à la fois à se débiner continuellement, à ronchonner et à penser qu'il se débrouillera toujours, quelles que soient les circonstances et les aléas de l'existence. Voilà qui agace l'être profondément Romain que je suis, qui n'a que le plus grand mépris pour Astérix, le dopé et Obélix l'obèse et qui espèrent bien qu'un de ces quatre, le grand Jules César viendra à bout de ces attardés civilisationnels.

Je m'égare, ne sachant, en fait, trop que dire sur un film qui m'a atterré de la première à la dernière minute, venant, de surcroît du subtil Lamoureux ; il paraît qu'il a ici rassemblé ses propres souvenirs de soldat entraîné dans cette sidération que fut L'étrange défaite (titre du grand, très grand livre de Marc Bloch) née des éternelles disputes des partis et de l'impréparation de l'Armée engluée dans l'archaïsme stratégique, la bureaucratie, le laisser-aller et les certitudes de l'autre guerre.

Je m'égare encore. Comment se fait-il que près de 4 millions de spectateurs français aient pu s'esclaffer aux pitreries de Chaudard/Mondy, Phitivier/Lefebvre et Tassin/Maccione ? Je n'ai pas relevé une situation hilarante, une répartie spirituelle, un dialogue rigolo. J'ai assisté, en me retenant pour ne pas effacer mon enregistrement avant qu'il soit achevé, à une des pires purges qui se puisse.

Au fait, pourquoi n'ai-je pas mis la plus basse note, le 0 mérité ? Un peu parce que la France filmée est bien jolie ; surtout parce que, parvenu à la moitié du film je m'attendais encore au pire : un concours de pets, par exemple, ou une course vers les feuillées. Un 1 de soulagement, si je puis dire. Et il paraît qu'il y a eu deux suites ! Édifiant !


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De fretyl, le 19 septembre 2019 à 17:07
Note du film : 1/6

Il est très fort possible que ce film enfantin ait peut-être vieilli.

On constatera la même chose avec la série du Gendarme. Le premier qui date 1964 est une calamité ou le douliou douliou Saint Tropez fait plus pitié que autre chose. Cela a quand même eu un effet tel, qu'une détestation quelconque serait malvenu.


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De fretyl, le 19 septembre 2019 à 20:48
Note du film : 1/6

J'y reviens. La descente de Impetueux m'a donné envie de revoir dans l'après midi ce film. Je ne l'avais pas vu depuis longtemps.

Impetueux a raison ça ne casse en rien la baraque mais l'on regrette le vieux souvenir d'il y a vingt ans. Pas un gag, une B.O généralement pénible. J'ai pensé que La marche sur Rome avait probablement pu inspirer un peu cette grosse pantalonnade.

Impossible pas Français également de Lamoureux se prenait beaucoup moins au sérieux. Et puis pour certaines raisons, mon père qui adorait ce film m'en avait considérablement lassé (c'était son film préféré…) c'est pourquoi je ne voulais plus trop le voir ! Qui pourtant pourrait avoir envie d'être le copain de ses trois planqués étourneaux ? A quel moment ont-ils donc eu une action marquante ?

Le seul passage. Le moment où Chaudard, vient malgré lui secourir le Lieutenant Duvauchelle et que celui-ci embrasse la fille de la maison. Ce petit moment assez sur la solitude des femmes à ce moment là. Ce n'est pas un moment grave mais susceptible d'émouvoir le temps d'une minute. Mon 1/6 est pour cet instant là.


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De fretyl, le 23 septembre 2019 à 11:16
Note du film : 1/6

Je reviens sur La septième compagnie en ce qui concerne votre message Impetueux. L'appréciation que vous portez à Mondy me semble excessive. Mondy n'a absolument jamais été un acteur brillant. Force est de constater que le rôle qu'il tient dans La 7e compagnie est absolument, exactement le même que celui qu'il tient dans Weekend à Zuydcoote. Sinon qu'à t'il fait d'autre ? Le téléphone Rose, Le CadeauLes cordier… Pire même il avait terminé sa carrière sur un remake de La Horse en téléfilm. Le voir essayer de se mettre à la trempe de Gabin était d'une inconvenance absolue. Avec qui il avait joué pourtant un camionneur dans je ne sais plus quel bon film. Autant trouver des qualités à Dany Boon !


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