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Sujet : Titi va-t-il revenir ?


De starlight, le 18 mai 2007 à 17:39
Note du film : 5/6

En fait (mais rien n'est moins sûr), on l'a échappé belle… Pensez ! Ce serait Naoumi Watts (King Kong) qui est préssentie pour être l'héroïne du remake des "Oiseaux"… Quand on sait que sa compatriote (autralienne) et amie Nicole Kidman s'empare de tout ce qui bouge… j'aime mieux ne pas y penser…

Alors une fois de plus que peut-on attendre de ce remake ?… Peut-être des "choses" intéressantes quand on sait que Michael Bay en sera le réalisateur… Il a sévi dans des films comme "Bad Boys", "The Rock" et "Armageddon"… On peut donc supposer que le suspense et l'action seront au rendez-vous…

Je ne crie pas "au sacrilège", car à mon avis Sir Alfred s'était lancé dans un domaine (l'Horreur) où la psychologie avait peu de place (pourtant son cheval de bataille)… Beaucoup de longueurs dans ce film, où pour moi la seule scène "hithcockienne" est celle où Tippi Hedren est enfermée dans le grenier avec comme seule arme… une torche lumineuse !… Du grand Art… mais c'est à peu près tout !… La fin sent "le carton pâte" sous un ciel apocalyptique, usant et abusant des filtres de couleurs…

Cela dit : il aurait peut-être mieux fait d'en rester avec "Psychose", autre film de "peur" (le terme "horreur" n'est pas approprié)… mais là, il renouait avec ses thèmes favoris : les chemins tortueux de l'âme humaine…


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De PM Jarriq, le 18 mai 2007 à 18:11

Tout à fait d'accord. Un remake des Oiseaux attise plutôt la curiosité… Le film de Hitchcock est plus attachant pour ses personnages et quelques plans inoubliables (les corbeaux de plus en plus nombreux sur la structure métallique, devant l'école), que pour ses F/X antédilluviens. Why not ?

Quant à Naomi Watts, elle est aujourd'hui bien plus intéressante que Kidman, et de 21 grammes à King Kong, elle a démontré l'étendue de son registre.


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De Impétueux, le 18 mai 2007 à 19:00
Note du film : 2/6

J'ai honte…mais, PM JArriq… qu'est-ce que c'est que des F/X ?


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De PM Jarriq, le 18 mai 2007 à 19:25

F/X ? c'est un diminutif phonétique du mot "effects" en anglais, qui signifie "effets spéciaux", et qui est – même s'il n'est pas très hexagonal – bien plus rapide à écrire.


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De sépia,, le 18 mai 2007 à 19:26
Note du film : 5/6

Sans vouloir trop m'avancer, je pense que PM Jarriq évoque les effets spéciaux…. Si je me trompe, je dirai que c'est l'ami droudrou qui me l'a soufflé…..


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De gaulhenrix, le 18 mai 2007 à 19:28
Note du film : 6/6

A moins que l'on n'utilise tout bêtement le mot de "trucage"… Sans doute est-ce désormais "ringard" !


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De PM Jarriq, le 18 mai 2007 à 19:33

"Trucage" n'est pas ringard en soi, mais inadéquat, puisqu'il s'applique généralement aux effets "mécaniques" : créatures animées, maquillages spéciaux, etc. Le terme F/X est aujourd'hui assez couramment utilisé dans la presse française.


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De Gaulhenrix, le 18 mai 2007 à 20:43
Note du film : 6/6

C'est exact. Comme challenge au lieu de "défi", prime time au lieu de "début de soirée", low cost au lieu de "bas prix", et, semble-t-il, désormais, addiction pour "dépendance" ! La presse française ne m'apparaît pas vraiment comme une référence fiable en matière de correction de la langue. Sa tendance – paresseuse et snob – la pousse soit à reprendre tel quel le terme anglo-saxon, soit à le traduire littéralement, sans jamais se préoccuper d'utiliser l'équivalent français – lorsqu'il existe, bien entendu.

Pour ma part, j'utilise les expressions "trucages" pour les anciens films (par exemple, Jason et les Argonautes) et "trucages numériques" pour les plus récents. Et je suppose que vous m'avez pourtant compris…


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De Impétueux, le 18 mai 2007 à 21:39
Note du film : 2/6

Mon cher Gaulhenrix, le Gaulois que vous dites être, et le Romain que j'aime incarner, tous deux à l'origine du plus beau des pays et de la plus belle langue du monde, ne peuvent que communier dans la résistance à l'invasion massive du pidgin-english !

Merci à PM Jarriq, néanmoins, pour m'avoir édifié !


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De droudrou, le 18 mai 2007 à 22:43
Note du film : 3/6

Sympa de parler de F/X mais je me pose d'ores et déjà une question à propos de ce superbe remake à venir : Naoumi Watts sera coiffée par qui ? Ne pas oublier que miss Hedren, au plus fort des scènes d'action, était à peine décoiffée… Ce qui voudrait dire qu'à ce niveau les trucages, les coiffeurs et les camions-citernes de laque ont été mobilisés à très haute échelle… Avec Michaël Bay, ça va décoiffer !

Ceci dit, dans la filmographie du père Hitch, Les oiseaux demeure une réalisation à part et les avis à son sujet sont assez mitigés. Néanmoins, si je me souviens parfaitement de cette première attaque qui vient d'une mouette, en revanche, je ne me souviens absolument plus de la fin du film…

Néanmoins, scandale, plutôt que confier le remake à Michaël Bay, c'est à Spielberg qu'il aurait fallu penser… après les dents de sa mère et ses créatures venues d'on ne sait où, le voir transformer des canaris en buzards, il n'y a qu'un pas vite franchis à vol d'oiseau et à tire d'aile !


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De Gaulhenrix, le 18 mai 2007 à 23:34
Note du film : 6/6

Communions, communions, Impétueux, mais, surtout, caviardons !

Et, pour en revenir au film, il mérite mieux que ce qui en est dit ci-dessus (par exemple, pourquoi les oiseaux attaquent-ils les humains ?). Le problème reste, hélas !, la copie existante qui est de mauvaise qualité. Pour ma part, j'attends une remasterisation dans le droit fil de celles qui ont été faites pour Sueurs froides et La Mort aux trousses. Je le reverrai alors.


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De Arca1943, le 19 mai 2007 à 04:20
Note du film : 6/6

Moi aussi, Gaulhenrix, je suis un fervent défenseur des Oiseaux, d'autant qu'il m'a fait très peur lorsque je le vis pour la première fois, à la télévision, tard le soir. J'aime beaucoup le côté irrationnel de ce film. Un jour, les oiseaux se mettent à attaquer, et voilà. Et c'est ainsi, bien sûr, dans l'excellente nouvelle de Daphné Du Maurier : pas d'explication, ce qui rend le récit d'autant plus inquiétant. Certes, un des personnages du film suggère une explication environnementale au comportement des oiseaux, mais ça reste une opinion et d'ailleurs ce personnage meurt peu de temps après… Alors qu'à l'ordinaire, dans ce genre d'histoire, on se donne beaucoup mal pour instaurer une cause "scientifique", rationnelle (souvent environnementale) au comportement soudainement agressif des petites bêbêtes – fourmis dans l'excellent Phase IV, reptiles dans le moyen Les Grenouilles, énorme nounours mutant dans le médiocre Prophecy, poulpe géant dans l'absolument nul Tentacules. Peut-être les rats dans Willard étaient-ils moins "expliqués" ? Et qu'en était-il des abeilles dans The Swarm ? Et des chiens dans l'étonnante série B avec Joe Don Baker dont le titre m'échappe ?


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De PM Jarriq, le 19 mai 2007 à 08:44

Et si on francise le mot en "Effixe", ça va ?


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De starlight, le 19 mai 2007 à 09:02
Note du film : 5/6

Bon ! Après réflexion, je remonte ma note… Comme le dit si bien Gaulhenrix, c'est la copie qui est mauvaise, ce qui enlève une bonne partie du plaisir… Il est vrai que pour "Sueurs froides", le travail de restauration a été bien mené… Cela dit : je rejoins Droudrou pour les cheveux "laqués" de nos actrices américaines de l'époque… remarquez, pour les acteurs c'était du même acabit… Prenez Sean Connery dans ses "James Bond"… A peine sorti de l'eau, il est sec !… et ses cheveux (enfin sa moumoute) à faire pâlir Jean-Louis David….


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De Gaulhenrix, le 19 mai 2007 à 11:05
Note du film : 6/6

Moi aussi, j'aime bien l'humour, PM Jarriq… Après la Tour Eiffel, le tour Effixe, donc !

Plus sérieusement, et pour en revenir au film, Arca1943, je suis d'accord avec vous : le mystère de l'attaque ne peut que rendre le film plus passionnant. Il n'empêche que ce mystère entretient une curiosité de bon aloi. J'en veux pour preuve l'anecdote suivante (lue je ne sais plus où). A Cannes, en 1963, Hitchcock peinait à cacher sa déception concernant les questions qui lui étaient posées sur Les Oiseaux, jusqu'à ce que le critique Jean Douchet propose son interprétation : « J'ai l'impression que le comportement des humains, principalement de Mélanie, qui se croient propriétaires du monde, est seul responsable de la colère des cieux ». Le visage du réalisateur s'éclaire alors d'un coup, nous rapporte-t-il, et il s'exclame : « C'est ça, c'est absolument ça !»

Bref, l'intérêt de certains films de Hitchcock réside moins dans l'histoire de surface qu'il raconte que dans ses profondeurs métaphoriques. C'est ainsi, comme il a été dit sur un autre Forum, que le réalisateur utilise, dans Psychose, névrose (de Marion) et psychose (de Norman) pour traiter de la condition humaine. En ce qui concerne les Oiseaux, j'attends une nouvelle copie pour le revoir, mais il est évident pour moi qu'il s'agit d'un très grand Hitchcock, riche de multiples interprétations.

J'en termine. Lors de la sortie du film, la (grande) salle dans laquelle j'avais assisté à la projection s'était équipée de hauts-parleurs supplémentaires judicieusement disposés sur les côtés et à l'arrière, de sorte que la première attaque des oiseaux (puis les suivantes), qui semblaient fondre de toutes parts, produisit un effet mémorable sur les spectateurs, éprouvés par cette brutale immersion au coeur même des cris menaçants : c'était, je crois, sur les recommandations du réalisateur, une première, au cinéma, de jeu sur l'ambiance sonore. Il me semble évident que la remasterisation – que nous espérons – devra se faire (DVD, HD DVD ou Blu-Ray) avec un soin particulier pour les effets sonores du film, respectant en cela l'intention du réalisateur.


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De droudrou, le 19 mai 2007 à 13:28
Note du film : 3/6

Sympa de dire riche de multiples interprétations mais, et là je risque fort de me faire incendier, quand je vais au cinéma ce n'est pas pour réfléchir. Je ne déteste pas, mais me poser la question de savoir pourquoi ceci ou pourquoi cela… il est des fois où, alors, on devrait recevoir un livret du réalisateur où il explique ce qu'il a voulu. J'ai une image, j'ai des héros ou anti-héros qui s'agitent devant moi, j'ai une musique, j'ai, autant que possible, une histoire : si j'adhère à tout cela, je serai tenté de dire que le contrat est rempli.

Dire que, par exemple, pour Ben-Hur, William Wyler a tourné telle scène de telle façon et que, par sa conception, il évitait aux ligues bien pensantes de foudroyer son film qui évoque une certaine homosexualité entre Ben-Hur et Messala… ouaip ! Où va-t-on ? Surtout qu'on sait qu'à cette même époque c'était banal, ça faisait partie des mœurs… Bon ! Pourquoi pas ?

Les oiseaux sont en colère ? se rebiffent contre l'homme ? Ouais ! En ce cas, le tremblement de terre est-il d'origine naturelle ? Et comment se fait-ce que Kong soit d'une taille aussi impressionnante quand il n'existe pas d'explication naturelle ? A-t-on des ossements qui expliquent ses origines ? Il y a nos phantasmes ! Quand dans le second King Kong, Jessica Lange dit à Kong qu'entre elle et lui ça ne pourrait pas marcher… serait-on proche du Kama Soutra illustré par Dubout ou d'un phantasme de scénariste ?…


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De Gaulhenrix, le 19 mai 2007 à 15:00
Note du film : 6/6

Mais, droudrou, on va au cinéma pour toutes sortes de raison : se distraire, s'informer, réfléchir, vivre par procuration, admirer une actrice, célébrer un réalisateur, etc. Et les unes n'excluent pas les autres ! J'ai d'ailleurs en mémoire votre citation d'un article de Wikipedia, à propos de Sueurs froides, qui donnait à… réfléchir sur le sens réel du film !


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De droudrou, le 19 mai 2007 à 16:16
Note du film : 3/6

Voui, cher ami ! Mais cela, c'est de la documentation à partir de l'instant où je suis titillé par quelque chose… J'avouerais être relativement superficiel jusque l'instant où je dois entrer dans le vif d'un sujet… C'est pour cela que d'un film, au départ, je ne retiens que la notion spectacle. Ca me plaît ! Ca ne me plaît pas ! Le jeu des acteurs me plaît ! Le jeu des acteurs ne me plaît pas ! L'histoire m'intéresse ! L'histoire ne m'intéresse pas ! Etc… Comme tout tempérament farceur, j'avouerai ne pas être évident à vivre. Mais quand quelque chose me prend, alors là…


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De Arca1943, le 19 mai 2007 à 21:59
Note du film : 6/6

The Long Hard Night ! Je le cherchais, plus haut. Voilà le titre de cet astucieux et plutôt épeurant thriller de série B avec Joe Don Baker qui se passe sur une île où les toutous abandonnés par les touristes de passage, d'une année à l'autre, sont peu à peu retournés à l'état sauvage, formant une meute féroce… Dans le genre « les animaux contre-attaquent », ça ne se veut pas de la même classe que Les Oiseaux ou Phase IV, mais mine de rien un cran au-dessus de Willard ou Frogs.


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De PM Jarriq, le 20 mai 2007 à 09:00

Bien oublié aujourd'hui, Joe Don Baker, même si on l'a revu dans quelques 007. Il avait tourné quelques excellentes séries B dans les années 70, comme "Justice sauvage" et "La trahison se paie cash", qu'il serait heureux de sortir en DVD. Il était aussi remarquable dans la minisérie "Power", où il incarnait un Jimmy Hoffa plus vrai que nature, et bien plus crédible que celui de Nicholson.


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De fretyl, le 2 novembre 2007 à 17:37
Note du film : 4/6

Le plus mauvais Hitch que j'ai pu voir, premièrement cette idée d'oiseaux qui passent à l'attaque pouvait laisser présager un vraie classique il l'est pour un bon nombre de personne, et c'est leur droit. Mais le film est tout simplement victime des années, le temps n'a vraiment pas joué en sa faveur, aujourd'hui l'histoire de cette femme qui part retrouver l'homme qui l'a reconnue parait bien datée et longuette.
Même si ceux qui ont encore peur à notre époque devant ce film dépasse largement la barre des quatre vingt ans.

D'ailleurs on sent que Hitchcock cherche à gagner du temps avant d'utiliser les effets spectaculaire (trop cher pour l'époque), de là vient l'ennuie, pendant trois bon quart d'heures le film rame à n'en plus pouvoir.
Et puis quand le film démarre vraiment, les attaques à la sortie du film impressionnantes, paraissent maintenant tournée par un réalisateur amateur.

En particulier pour la scène d'attaque en ville ultra risible ou les victime se réfugie dans un bar, alors arrive une poignée d'intellectuel et de gens cossue dont une insupportable vieille dame plombant complètement l'action.
Et aussi la scène ou Tippi Hedren est attaquée dans sa barque par une mouette avec en arrière un de ces insupportable fond des années 50 (une photographie) et bien d'autre détail faisant des oiseaux un film de bricolage.

Il faut dire qu'en matière d'attaque animale on a fait mieux depuis: Les dents de la mer.

Allez ! Poubelle !


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De starlight, le 2 novembre 2007 à 18:02
Note du film : 5/6

C'est vraiment de la provocation Fretyl !… S'appuyer sur l'âge des spectateurs pour en déduire que seule la "jeunesse" voit les choses à leur juste valeur !… On dit souvent "peut-on être et avoir été ?"… Je pense qu'on peut être "con" et l'avoir toujours été…

Pour en revenir aux "Oiseaux"… vous pourrez prochainement comparer, puisque le remake est annoncé une fois de plus avec Naomi Watts dans le rôle principal et Martin Campbell comme réalisateur.

Il faut replacer le film de Sir Alfred à son époque et les longueurs dans la présentation des personnages était chose courante… Cette vieille dame ornithologue, dans le café où se sont réfugiés les badauds, apporte au contraire un élèment scientifique et terrifiant sur le comportement des oiseaux… Ce n'est qu'une diversion cinématographique pour laisser souffler le spectateur quelques instants…

Mais je ne reviendrai pas sur mes précédents commentaires (Cf/mai 2007).

je crains pas contre que vos fautes d'orthographe soient éternelles… Ceci est une constante !


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De Freddie D., le 2 novembre 2007 à 18:26
Note du film : 5/6

Les oiseaux, dans une poubelle ? A dire vrai, je n'ai même pas envie de répondre à ça. Je crains fort que l'orthographe, soit le moindre des problèmes de ce malheureux M. Fretyl.


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De droudrou, le 2 novembre 2007 à 19:07
Note du film : 3/6

Mais non ! Mais non ! Notre ami Frétyl s'ennuyait ! Il m'avait déjà sorti une grosse connerie sur je ne sais plus trop quel film : s'il ne provoque pas et s'il ne reçoit pas une grosse baffe, ou un grand coup de pied au cul, il n'est pas content !

Mais ce que chacun oublierait c'est que Frétyl est un esthète et qu'il trouve un autre usage aux objets : les oiseaux dans une poubelle et les dents de la mer dans une cage…

Un film comme Quo vadis lui plairait beaucoup, je pense. Quand Néron contemple Rome qui brûle après qu'il ait donné l'ordre d'y mettre le feu. Ah ! Détruire pour reconstruire ! Entrer dans la carrière quand nos aînés n'y seront plus et que nous y trouverons leurs poussières… au moins, à ce moment, les oiseaux au clou ou à l'usine d'incinération du complexe municipal X623…


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De jipi, le 3 novembre 2007 à 09:56

Bonjour fretyl Ca ne vous a pas fait rire, la cage aux oiseaux sur la plage arrière de la voiture ou ceux-ci se penchent à droite puis à gauche en fonction des virages pour moi c'est un des plus beaux gags animaliers avec le lapin de Jerry Lewis faisant sa prière du soir dans le Kid en Kimono.

J'ai vu les oiseaux en salle à la Rotonde dans les années 60, je lui reprocherai et sous réserves sa fin un peu brutale, pour le reste je ne me suis pas ennuyé, j'ai même un profond respect pour la scène ou les oiseaux s'agglutinent pendant que les enfants chantent dans la classe.


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De FMMP, le 8 avril 2008 à 14:41

Dans ce film,je trouve que la scène finale est très bien jouée.Une véritable angoisse prend le spectatur à la gorge.On a l'impression que les inséparables sont nullement inquiétés par l'attaque des oiseaux.Je pensais même que la mamie prendrait une décision,celle de les supprimer.Mais non.En fait,j'aime beaucoup ce film dès le début car je suis un passionné d'oiseaux de volière et je trouve la visite chez l'animalier passionnante.Les attaques des mouettes et des corbeaux sont fascinantes et il est dommmage que le maître n'ait pas ajouté d'autres espèces comme par exemple les poules et les canards qui auraient pu aussi se rebeller.


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De FMMP., le 8 avril 2008 à 16:23

je dis les poules et les canards mais aussi la rebelion des lapins ou des pintades!Ca serait qand meme aussi tres tres angoissant!Mais le maitre "alfred",comme vous dites ne peut penser a tout!


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De Nicoco, le 18 juillet 2013 à 21:15
Note du film : 3/6

C'est la circonstance d'un coffret "intégral" offert en cadeau qui m'a fait découvrir enfin et sur le tard, ce film d'Alfred Hitchcock. L'occasion pour moi de révéler un pêché grave, une faute certainement pour les cinéphiles les plus avertis : jamais jusqu'à présent je n'avais visionné une seconde d'un film Alfred Hitchcock.

J'avais pourtant l'autre jour commencé à regarder distraitement Fenêtre sur Cour : le début m'avait semblé prometteur bien que léger mais le sommeil m'a vaincu avant que le film ne s'achève. Je me suis donc juré après coup qu'il fallait bien un jour que je comble mes lacunes.

Alors j'ai regardé coup sur coup, Pas de printemps pour Marnie, et les Oiseaux. Ces deux films visionnés successivement et dans cet ordre possèdent quelques points comuns qu'il est amusant de relever, par exemple la relation qui unit les trois protagonistes des deux films : la même actrice, Tippi Hedren, blonde platine et muse fatale de Hitchcock, accessoirement mère de Mélanie Griffith, vit une histoire d'amour avec un beau mâle, Sean Connery dans l'un, Rod Taylor dans l'autre, mais leur relation sentimentale est brouillée par un élément perturbateur en la personne d'une brune manipulatrice, respectivement interprétée par Diane Baker et Suzanne Pleshette. Rien que du classique, qui me permet de réaffirmer une évidence : les brunes sont bien plus charmantes que les blondes, n'en déplaise à Alfred Hitchcock

Voilà pour le détail qui aurait pu se porter sur tout autre élément scénaristique. Car sur le reste, et sur ces deux films, notamment les Oiseaux pour lequel je dresse ici ma critique, je dois avouer ma déception.

Je ne tomberai pas dans les lieux communs et les évidences, mais tout de même si : le film a vieilli d'une manière moche et triste ! Le temps a fait son oeuvre, impitoyablement, ne serait-ce que sur de simples aspects techniques. Ces fonds statiques, ces décors fixes en arrière plan de paysage sont d'une laideur effrayante pour nos yeux avertis. D'un autre côté c'est charmant, nostalgique, cela rappelle un autre temps, mais mon dieu je me pose la question : pourquoi un tel réalisateur résolument moderne et innovant dans sa manière de filmer a-t-il éprouvé le besoin de continuer à utiliser ces hideuses images fixes ? Pourquoi ne pas filmer basiquement le vrai arrière plan d'un paysage lorsque Rod Taylor, Mitch dans le film, conduit sa voiture, tout pépère, à 30km/h, en prenant le temps de bavarder distraitement avec sa compagne,Mélanie? Quelle est donc cette contrainte technique majeure que j'ignore ? Quel est le risque de filmer le décor naturel tel qu'il est ?

Je regarde la date de ces deux films : 1963 et 1964. Hop, je ressors de suite un film de légende de la même décennie (qui n'a rien à voir mais qui compte pour moi) : le bon, la brute et le truand. Je ne vois pas ces horribles arrières plans, je ne me fais pas la réflexion non plus que le film a tant dépéri.

Vous allez me dire c'est du détail. Mais à l'heure de juger ce film de légende, c'est un détail qui compte.

Je retiendrai seulement des Oiseaux mais aussi de Pas de printemps pour Marnie la fulgurance de certaines scènes : celle de l'école dans les Oiseaux (ces derniers qui se posent de manière effrayante les uns après les autres sur les jeux de la cour de récréation derrière Mélanie qui attend patiemment, perdue dans ses pensées, la fin de la leçon), et celle du vol de l'argent dans Pas de printemps pour Marnie (pendant que Marnie pénètre dans le bureau du patron pour y voler le butin, l'angle de la caméra montre dans le même temps le couloir où y voit une femme de ménage qui menace à tout instant de découvrir le vol en en cours). La pression monte d'un coup, l'angoisse est à son comble et je reconnais alors volontiers à Alfred Hitchcock dans ces moments là ce qualificatif qui lui est unanimement reconnu, "le maître du suspense. Mais tout ceci retombe tout aussi vite et la monotonie refait surface et finit par lasser le spectateur que je suis.

Je ne serais pas définitif dans mon jugement sur Alfred Hitchcock car je n'ai vu que deux de ses films, mais je demande à voir ses autres chefs d'oeuvre pour confirmer ou non cette première impression.


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De Tamatoa, le 18 juillet 2013 à 22:27
Note du film : 5/6

d'une laideur effrayante pour nos yeux avertis..

Justement, cher Nicoco, des yeux avertis doivent s'attendre à ce qu'ils vont voir. C'est à dire ne pas chercher à regarder ce film avec un regard neuf. Quand on regarde " l'entrée d'un train en gare de La Ciotat" de Méliès, même en 2013, on ne voit pas arriver un TGV. Et dans "Le voyage dans la lune", celle-ci ne se prend pas la navette Columbia dans l’œil… Ne pensez pas que je me moque de vous (loin de là) mais c'est nous qui vieillissons avec de nouvelles techniques, pas le film ! Et puis à quoi servirait de voir les films de Alfred Hitchcock avec les fabuleux effets spéciaux dont nous disposons aujourd'hui ? Plus aucun charme… D'autre part, vous verrez que les films d'Alfred Hitchcock ne sont pas tous à mettre sur le même piédestal. Le maitre du suspense a eu des hauts (beaucoup) et quelques bas… Quant' à une faute certainement pour les cinéphiles les plus avertis : jamais jusqu'à présent je n'avais visionné une seconde d'un film Alfred Hitchcock., personnellement, je n'ai jamais encore visionné bien des chefs-d’œuvre comme Citizen Kane par exemple. Et tout dernièrement, notre ami Vincentp nous avouait avoir regardé son premier Jean Delannoy avec La princesse de Clèves.. Vous voyez que nous sommes tous "fautifs" dans ce domaine…


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De Impétueux, le 19 juillet 2013 à 10:02
Note du film : 2/6

Et puis, ami Nicoco, n'ayez aucune honte de vous endormir devant un film d'Hitchcock : ça m'est arrivé aussi, au moins métaphoriquement… Je trouve ce réalisateur bien surévalué, bénéficiant un peu trop de l'aura à lui donnée par Truffaut… À part Psychose, qui est un film terrifiant réussi, c'est bien souvent chichiteux, emberlificoté et rendu ennuyeux par la présence constante de ces blondes inexpressives sur qui ce vieux polisson fantasmait…


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De vincentp, le 19 juillet 2013 à 12:18
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Hier, j'ai modestement conseillé à une dame, membre de ma médiathèque municipale, la découverte de trois Hitchcock : La mort aux trousses, Rebecca, Les enchaînés.

Voici en copie de mon avis déposé sur le fil de Complot de famille, mes notes attribuées aux 38 films des 53 films de Hitchcock que j'ai vus à ce jour. Ceci pour répondre à certains avis, très hardis, déposés ci-dessus…

Chefs d'œuvre : Les oiseaux, Psychose, La mort aux trousses, L'Inconnu du Nord-Express, Jeune et innocent, Les 39 marches, Le crime était presque parfait, Sueurs froides, L'Ombre d'un doute, Les enchaînés, Soupçons, Rebecca

6/6 : L'Homme qui en savait trop (1954), Mais qui a tué Harry ?, Fenêtre sur cour, La loi du silence, La Maison du docteur Edwardes

5/6 : Complot de famille, Le faux coupable, Les Amants du Capricorne, La Corde, Lifeboat, Joies matrimoniales, Correspondant 17, Une femme disparaît, Agent secret, A L'est de Shanghai

4/6 : Frenzy, L'Etau, Le rideau déchiré, Marnie, La main au collet, Le grand alibi, Le Procès Paradine, La Cinquième colonne, Quatre de l'espionnage, L'Homme qui en savait trop (1934)

3/6 : Meurtre

Nb : premier film de Delannoy, effectivement, mais aussi de Bellocchio cette semaine. Et je n'ai toujours pas vu un seul film de Claude Lelouch… Mais Arca1943 confond bien Ozu et Ozon, et Impétueux fait pire encore : il parle de Satyajit Ray comme étant un restaurateur pakistanais situé près de la prison de la Santé…


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De Impétueux, le 8 avril 2016 à 19:02
Note du film : 2/6

J'avais conservé un assez bon souvenir des Oiseaux, malgré la présence d'un nouveau glaçon scandinave (finlandais, cette fois), Tippi Hedren, aussi enquiquinante et dépourvue de tout glamour que toutes les autres égéries de ce vieux coquin frustré d'Hitchcock et grâce aux volatiles, idéalement odieux (souvenons-nous de Les oiseaux sont des cons, court métrage du génial dessinateur d'humour noir Chaval).

D'abord c'est lent à démarrer, ça se perd pendant plus de trois quarts d'heure dans un bafouillis qui se veut spirituel et marivaudeur et qui est pesant, chichiteux et agaçant jusqu'à l'extrême. Et au sommet l'attitude coincée de la veuve Brenner (Jessica Tandy) lorsqu'elle s'aperçoit que Mitch, son grand escogriffe de fils (Rod Taylor) en pince pour la richissime Mélanie Daniels (Tippi Hedren donc) et, en contraire, les piailleries nigaudes de la jeune soeur Cathy (Veronica Cartwright). Jusque là on a à peine vu l'ombre d'une plume (j'exagère un peu), alors que l'ornitophobie est tout de même à la base du film ou devrait l'être. Mais les lourdes considérations sur les jeux d'amour et de hasard sont vraiment barbantes.

De surcroît, comme le reste du film et comme la plupart des commentateurs l'ont remarqué jusqu’à plus soif, tout cela se déroule sur des images fort laides, tournées avec ce qu'on appelait jadis des transparences, où un décor filmé à la va vite se déroule derrière le personnage filmé en premier plan, procédé qui remonte aux premiers temps du cinéma mais qui n'aurait pas dû être employé en 1963 par un réalisateur aussi considérable. Je sais bien que les effets spéciaux de naguère n'ont rien à voir avec ceux d'aujourd'hui et que le numérique permettrait de bien meilleures scènes horrifiques et des déchiquetages plus spectaculaires ; mais le film d'Hitchcock se la joue grave : il n'a pas le charme artisanal des séries B et l'inventivité poétique de Ray Harryhausen mais la médiocrité des séries Z japonaises du type Rodan ou Godzilla.

À deux ou trois exceptions près, il est vrai : par exemple la célèbre scène où, derrière cette gourde de Mélanie qui est assise devant l'école, viennent s'agglutiner sur une structure métallique, deux, trois, dix, cent oiseaux. Ou bien tout à la fin, lorsque sortant de la maison assiégée Mitch découvre l'horizon couvert de volatiles.

Mais pour ces deux ou trois éclairs, quelle purge ! Et le ridicule de voir Tippi Hedren, au casque blond calamistré dont pas un cheveu d'or ne dépasse (y compris sous les agressions des bestioles) se carapater partout en impeccable tailleur vert amande et en talons hauts, se faire picorer par une nuée de becs avides sans récolter autre chose que de minces estafilades superficielles.

Tout cela est verbeux, cafouilleux, ennuyeux. Heureusement le réalisateur n'essaye pas de donner une explication rationnelle à l'attitude des oiseaux (qui serait du style vertueux, genre de la faute des hommes, qui ont pollué l'espace (ou la nourriture), ou du fait des expériences atomiques, ou quelque chose d'aussi bêta ; les oiseaux attaquent on ne sait pourquoi et on ne sait pas ce qui se passera ensuite, après que les fugitifs auront pu quitter les lieux.

Dans un monde parallèle, d'ailleurs ils ont d'ailleurs peut-être supplanté les Humains et ils règnent en maîtres. Les oiseaux, ou les oisouilles, comme on dit dans le Bouchonois.


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De Commissaire Juve, le 8 avril 2016 à 21:23

…tout cela se déroule sur des images fort laides, tournées avec ce qu'on appelait jadis des transparences…

Oh comme je suis d'accord !

Et chez Alfred, c'est une vraie "pathologie". Bon nombre de ses films sont ruinés par ce procédé.


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De vincentp, le 24 décembre 2017 à 21:42
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Classique sans-doute indémodable revu sur grand écran en copie numérique restaurée, mettant en valeur la qualité des prises de vue de Robert Burks, sur fonds de nuages de plus en plus sombres, et d'une lumière déclinante. The Birds (1963) présente avec foison de détails des personnages dans leur environnement quotidien et banal (école, maison, boutique). Les décors intérieurs très soignés et le cadre extérieur réaliste de Bogeda Bay créent une impression de réalité. Des quidams issus de la classe moyenne contrebalancent le poids accordé aux deux personnages principaux, appartenant à la classe sociale aisée de San Francisco. Sur la durée réduite d'un week-end, une accumulation de jalousie, remords, mensonges et médisances génère un monde inconnu dominé par l'angoisse, l'irrationnel, le non prévisible. Peu de solutions, à part la fuite physique avec les moyens du bord, s'offre à la population locale, abandonnée par les institutions gouvernementales.

Suzanne Pleshette et Tippi Hedren expriment des sentiments contradictoires vis à vis de Rod Taylor, lui-même déroulant une attitude énigmatique : qu'est-il venu faire exactement dans la boutique des oiseaux ? Les mensonges et non-dits des uns génèrent des réactions négatives des autres, fracturant la communauté, entourée par une nature foisonnante et dominante. La mise en scène au cordeau de Hitchcock, celle d'un grand maître, déploie une grande variété de plans percutants : cuts zoom-avant face au cadavre dévoré par les oiseaux, travellings arrières pour dévoiler la salle de séjour dans son intégralité. La mise en scène, usant de plans peu usités, produit une atmosphère de plus en plus oppressante, et angoissante. Elle place le spectateur au cœur des événements dramatiques. Reste que le caractère énigmatique de l'oeuvre (à l'image de sa conclusion abrupte) sort le spectateur de ses habitudes et de sa zone de confort, et rend Les oiseaux plutôt difficile d'accès.


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