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Un grand cinéaste à la baguette


De vincentp, le 21 décembre 2014 à 00:28
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Une génération passe,
une autre génération lui succède.
Mais la terre demeure.
Le soleil se lève aussi,
puis le soleil se couche.
et se hâte vers le point ou il se lèvera.

Ces paroles prophétiques, énoncées par une voix caverneuse, suivies du générique d'ouverture, et du titre de l'oeuvre, diffusées sur une image non figée de soleil orangé dominant la Seine, Paris, et ses quais, ouvrent Le soleil se lève aussi.

L'oeuvre se conclut deux heures plus tard par l'énoncé suivant prononcé par la même voix :
Une génération passe,
Une autre génération lui succède.
Mais la terre demeure.
Le soleil se lève aussi (cette phrase est martelée, au ralenti).

Une vision mystique de l'univers est délivrée par un cinéaste, Henry King, au sommet de son art. Le soleil se lève aussi, tout en mouvements, porté par une musique omni-présente, décrit par les images et les sons, les incertitudes du moment présent et montre quel est le moteur de l'activité humaine : projets, passions, en phase avec l'activité du cosmos, la religion assurant une passerelle entre tous les éléments.

Sophistication extrême des mouvements de foule en intérieurs et extérieurs (des tableaux animés). La mise en scène, impressionnante, transcrit par les images et les sons le déroulé de l'activité humaine. Émotions et pensées des personnages, incertaines, non figées, évoluent chaque seconde via les paroles et la gestuelle. La direction des acteurs (quels acteurs !) est de très haut niveau artistique. Très, très grand film…


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De DelaNuit, le 23 septembre 2007 à 15:04
Note du film : 4/6

Le Soleil se lève aussi vient enfin de sortir en dvd zone 2.

L'occasion de (re)découvrir ce film faussement joyeux avec sa brochette de stars interprétant les protagonistes de cette "génération perdue" noyant le vide de leur existence dans une succession de fêtes et de plaisirs amers…

Et Ava Gardner en Lady Brett Ashley, "aussi charmante à jeun que saoule"… A peine un rôle de composition ! D'autant qu'Hemingway pensait déjà à elle en écrivant le roman…

Quel plaisir aussi de retrouver Juliette Greco en grisette parisienne promenant son regard blasé sur les fêtards parisiens de la rive gauche !

Qu'on nous édite donc également Les racines du ciel de John Huston pour illustrer l'étendue de son talent d'actrice !


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