Accueil
Voici les derniers messages de ce forum :

Le film est aussi grand que le bateau


De Frydman Charles, le 25 mai 2021 à 17:25
Note du film : 5/6

Belle histoire d’amour sur fond d’un fait historique, qui incite à s’intéresser de plus près à l’histoire du Titanic. La couleur des yeux ne varie pas : "Elle reste ensuite la même tout au long de la vie d'adulte, avant que l'iris ne se dépigmente progressivement chez les plus âgés. Cependant, certains événements peuvent modifier la couleur de l'iris de façon permanente : quelques maladies très rares, certains traitements comme celui du glaucome ou une chirurgie de la cataracte." . Vers 1 h 24 mn Surprenant gros plan sur le visage de Rose jeune, plan qui se concentre sur l’un de ses yeux, puis fondu enchaîne sur l’oeil de Rose âgée, le plan s’élargit alors à tout le visage. La peau se vieillit et la couleur des yeux passe d’un vert marron sombre au bleu.

,
,
. En fait au cours du film leur couleur varie, franchement bleu pour Rose âgée, des nuances de marron pour Rose jeune. Comme Jean Gabin à Michèle Morgan, Leonardo DiCaprio (Jack) aurait pu dire à Kate Winslet (Rose Jeune) t’as de beaux yeux, tu sais. Gloria Stewart qui joue le rôle de Rose âgée avait les yeux bleus jeune
.Ce qui n’est pas toujours le cas dans le film pour Kate Winslet qui joue Rose jeune. Probablement une question d’éclairage car Kate Winslet à bien les yeux bleus !
Les incoherences de couleur des yeux avaient déjà été relevées comme une erreur : Erreurs du film Titanic : "Continuité : Lorsque l'on voit Rose en 1996 , elle a des yeux bleus , alors qu'en 1912 , elle a des yeux marrons , sauf à la fin de la scène de peinture avec la transition entre Rose en 1912 et en 1996 où elles ont les yeux bleus toutes les deux. 11e minute" . En fait dessin et non peinture, vers 1 h 21 mn et non à 11 mn . Ci-après video transition, scène dessin à 1 h 21 mn avec fondu enchaîné faussé par un dessin bizarre intercalé parodie. Autre parodie de la scène de dessin. Sur imdb, certains changements de couleur des yeux de Rose peuvent être dus à l’éclairage imdb, erreurs du film "Titanic" : "Rose a les yeux bleus dans les scènes actuelles mais verts dans les scènes de naufrage. Cela était apparemment dû à des anomalies d'éclairage."


Répondre

De Impétueux, le 5 septembre 2015 à 11:03
Note du film : 2/6

Il y a des films qui ont un succès plus lacrymal qu'artistique. Ce fut par exemple le cas, en 1970 de la bluette Love story qui a fait couler le rimmel de quelques millions de péronnelles sentimentales. La fin du siècle n'a pas changé cette tendance à l'émotion grand format et, en 1997, Titanic a fait pleurer les filles (et peut-être même les garçons) de celles qui avaient frémi d'émotion (et d'aise, aussi, donc) devant la pauvre Ali MacGraw mourant de leucémie dans les bras de Ryan O'Neal sous la musique en caramel de Francis Lai.

Dans le film d'Arthur Hiller, un jeune homme riche s'amourachait d'une jeune fille modeste. Dans Titanic c'est le contraire mais c'est pareil : prince et bergère, princesse et berger, c'est interchangeable. Il y a en plus, bien entendu, la certitude d'une catastrophe collective, une histoire effroyable connue de tous, des effets spéciaux et des moyens à la mesure d'un budget considérable et toutes les ficelles dramaturgiques que l'on peut tirer de la juxtaposition sur le gros paquebot, de personnalités dissemblables, caractéristiques, odieuses ou généreuses, courageuses ou lâches, des marins, des enfants, des officiers, des soutiers, des salauds et des héros.

Sur ce dernier point, déjà, je dis ma déception : les bons films-catastrophe (La tour infernale par exemple) sont ceux qui présentent et approfondissent des tas de personnages qu'on suivra ensuite avec sympathie ou antipathie, dont on partagera les craintes et les espérances, qui donneront en quelque sorte, un peu de chair et de substance au véritable sujet qui est, en soi, la catastrophe. Ceci n'exclut évidemment pas que certains protagonistes se détachent et deviennent le ou les héros du film, mais il y a des arrière-plans qui permettent donc de mettre en valeur les premiers sujets.

L'histoire d'amour qui réunit Jack (Leonardo DiCaprio) et Rose (Kate Winslet), dans sa niaiserie prétendument audacieuse (et donc d'une infinie vertueuse conformité aux codes des romans roses et du politiquement correct) prend malheureusement tellement de place qu'elle estompe complètement le comportement de tous les autres voyageurs, à la toute mince exception du fiancé de Rose, Caledon Hockley (Billy Zane) et de son âme damnée Lovejoy (David Warner) ; d'autant que le film est absolument pollué par les séquences qui se situent en 1996 et les retrouvailles avec Rose, alors centenaire (Gloria Stuart) absolument dénuées de tout intérêt, sans doute conçues pour qu'on y puisse voir le retour à la mer du diamant bleu pieusement conservé par la vieillarde : une des images les plus grotesques de l'histoire du cinéma (qui n'en manque pas, il est vrai).

La caractérisation des deux héros ne fait évidemment pas dans la dentelle. La jeune femme, en avance sur son temps, apprécie Monet, Degas, les impressionnistes et, avant tout le monde a perçu le génie (??) de Picasso ; elle est évidemment en révolte contre son milieu (il est vrai que la veulerie arrogante de son fiancé est vraiment gratinée) ; elle est désintéressée, passionnée, courageuse. Le jeune homme, qui a du talent artistique, est charmeur, chanceux, séduisant, hardi, inventif. C'est un conte de fées héroïque (les héros sont seuls contre tous) et tragique. Cucul-la-praline, en tout cas.

C'est dommage parce que les seules images du naufrage sont extrêmement spectaculaires et que James Cameron a pu bénéficier de gros moyens pour le reconstituer. Mais sur les 3 heures et quart que dure le film, que de place perdue ! Le choc avec l'iceberg ne survient qu'au bout d'1h40 et la dernière demi-heure, après l'engloutissement du paquebot, tire à la ligne. Reste, si je compte bien (ce dont je ne suis pas sûr) 1h et quart d'effets dramatiques. Mes souvenirs très vagues de Atlantique, latitude 41° sont ceux d'une plus juste proportion entre les préliminaires et l'action…

Il y a eu presque 21 millions de spectateurs en France pour voir ça ; et 20 millions et demi pour Bienvenue chez les ch'tis. Tout cela est glaçant.


Répondre
A Vincent P.


De swat., le 19 novembre 2006 à 19:13
Note du film : 2/6

Le message posté par "paul_mtl" m'a fait sourire.

Si "vincentp" doit survivre aux assauts des jeunes filles fan de "DiCaprio", donc mon cas, je dois survivre aux assauts des jeunes filles fan de "Bloom" (ainsi que toutes les personnes qui jugent uniquement par le physique) et pourtant je suis toujours vivant.

J'ai vu ce film quand j'étais enfant. Mais je pense que si je le revois, je le détesterai. Personnages trop caricaturaux et scénario franchement bâclé.

Une histoire d'amour avec une femme qui est confronté à deux hommes. L'un est un intellectuel (non attrayant car bien évidement c'est un intellectuel) qui essayer de conquérir la femme par la famille et l'argent. L'autre est un aventurier qui est l'opposé sur tous les points de l'intellectuel.

Bien évidemment la femme va choisir le premier comme dans tous les mauvais films de série B.

Le film qui à failli détruire la carrière de "DiCaprio".

Ce film est sauvé par les effets spéciaux, les décors ainsi que les costumes. Bref je ne suis pas sur que ce film atteigne la moyenne.

Il faut tout de même reconnaître une chose, même quand il interprète un personnage profondément ridicule l'acteur "DiCaprio" se débrouille bien.

Je suis quelqu'un de (trop) romantique (dans le sens littéraire) et j'ai déjà pleuré pour certains films, mais je ne verserai pas une larme pour ce type de film.


Répondre

De droudrou, le 19 novembre 2006 à 14:02
Note du film : 5/6

Vincentp, parlons donc du Titanic qui ne figurerait pas dans la liste des films d'Impétueux, ce qui est son droit.

J'avouerais être quelque peu em…enquiquiné par le fait que l'échelle de notation ne permette pas de situer deux notes ce qui voudrait dire que l'on peut se situer entre 4 et 5 ou 5 et 6.

Impétueux a certainement ses raisons de ne pas aimer le Titanic. Ici, à la maison, la p'tite Annick (!) ne l'aime pas parce qu'elle n'aime pas Léonardo di Caprio.

J'ai été assez long avant de me décider à voir ce film. Ce qui veut donc dire que la passion qui avait caractérisé sa sortie était quelque peu passée. Par rapport au film de Jean Negulesco ou aux divers téléfilms réalisés sur le sujet, c'est pas mal. C'est même intéressant surtout quand on sait quand même qu'il y a eu une quête pour retrouver le bâteau et en ramener des objets. Le choix du prologue à la tragédie est intéressant. C'est une option que j'ai beaucoup appréciée. En plus, comme le DVD avait été offert à mon beau-fils d'adoption, j'ai toujours pensé à en refaire l'acquisition et quand le dernier coffret est paru, inutile de dire que j'en ai fait l'achat.

Les commentaires quant à la réalisation sont intéressants. Et il y a des scènes qui avaient été coupées. Dire qu'elles étaient nécessaires dans le film : non ! Dire qu'elles offrent un intérêt supplémentaire comme documents joints : oui ! – Je dirai même, au risque de choquer certains, que j'ai autant de sympathie pour Titanic que pour Pearl Harbor qui est pourtant fort décrié. J'ai mes arguments.

Si on n'aime pas ou moyennement Leonardo di Caprio, en revanche, le personnage qui est le sien dans le Titanic est intéressant car, autrement, comment découvririons nous les autres passagers des autres classes que la classe riche ? Dans la mesure où tout un chacun s'est battu pour sauver sa vie ou celle d'un autre aimé, le film est intéressant. Qu'on puisse lui reprocher certains défauts, c'est possible et on s'est beaucoup gaussé de la scène parodiée des amants à la proue du navire, lui, criant, je suis le maître du monde ! scène qui du point de vue technique est très bien faite.

Dire que le film méritait une ample moisson d'oscars, on en arrive aujourd'hui à une période où la notion de moisson d'oscars comparable à ceux d' "Autant en emporte le vent" n'a plus la même signification. Qu'on prenne la liste des films qui ont fait une ample moisson d'oscars et que l'on établisse les différences, celles-ci sont flagrantes mais, pour le moins, il est difficile de dire que Titanic ne les méritait pas.

Comparer l'héroïne avec Scarlett O'Hara, ce n'est pas possible. Leurs motivations d'agir ne sont pas les mêmes. Pourtant elles se battent pour sortir d'une situation difficile. Kathe Wistley n'ira pas mettre ses mains froides dans les mitaines de monsieur Kennedy pour sortir du Titanic qui va s'enfoncer vers les abîmes. Mais elle ira délivrer son amant qui est menotté aux tuyauteries dans je ne sais plus quelle pièce du bâtiment.

Quand on regarde les images du Titanic accompagnées des commentaires du réalisateur, on ne peut pas dire que c'est ce n'est pas un grand film. S'il y a eu des moyens, certes, il y a eu aussi une volonté de se montrer le plus proche possible des réalités qui ont existé surtout quand on sait que la catastrophe si elle a connu un grand nombre de victimes, a vu une part des passagers s'en sortir et pouvoir raconter la tragédie. Par delà un portrait et un bijou remonter jusque l'histoire du naufrage est un choix intéressant.

Tout comme pour Pearl Harbor, découvrir toutes les facettes de cette journée très importante dans l'Histoire Américaine (avec toutes les notions que l'on peut en décliner) par le biais d'une série de personnages mêlés distinctement à la tragédie, avant, pendant, après, est un bonne notion scénaristique.

C'est très vrai que le monde du Titanic vu par Cameron n'est pas le même que celui vu par Scorcese dans Gangs of New York. Gangs of New York est un gaspillage avant d'arriver aux toutes dernières images alors que ses "héros" ont disparu depuis longtemps. Titanic a cherché à toucher toutes les classes sociales mais aussi à nous rappeler l'attrait que le Nouveau Monde pouvait exercer sur des pans entiers de population, quel que soit leur pays d'origine,leurs conditions, leurs motivations.

Il serait vain de nier le luxe peut-être quelque peu tapageur des premières classes, mais n'oublions pas que si nous avons connu la Révolution, nous allons visiter les châteaux de la noblesse et nous pressons par milliers dans des cathédrales et des églises quand le clergé a été honni lui aussi pour ses abus.

Amen !


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0039 s. - 6 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter