4,8/6. Mais ces personnages évoluent aussi au sein d'une nature, très présente, celle des bois, champs, rivières… La photographie et les sons (bruit du vent, de l'eau) rendent palpable -et vivante- cette nature. Une nature régénératrice guérissant les plaies de la civilisation, et rapprochant les êtres : les citadins et le campagnard. La maison-refuge se situe à la lisière de ces deux mondes. Les citadins ont des préjugés de petit-bourgeois, et le rural est de son côté un marginal illêtré. Mais ces deux mondes s'avèrent finalement très complémentaires l'un de l'autre, et leur alliance peut être comprise comme la clé du succès de la France éternelle. La clé aussi de la concorde homme-femme, enfant-adulte aussi.
C'est un film que j'ai trouvé subjectivement très réussi, et qui m'a rappelé au passage le ton et le style de certains films de Robert Mulligan (Un été 42).
Nb : la transition avec Barry Lyndon (qui n'a évidemment rien à voir) vu la veille, a été un peu rude… Attention à cet aspect-là, car Les égarés sort des sentiers battus…
Nb2 : Ce n'est pas feu Christopher Brandon qui s'est un peu égaré avec sa chronique cinglante ?
En pleine déblaque de 1940, une femme et ses deux enfants complétement perdus suite à la destruction de leru véhicule suivent un adolescent mystérieux et débrouillard qui les installe dans une maison abandonnée par ses propriétaires. Là vont naitre entre eux des relations fortes et ambigues.
Un film dur (trés dur au début sur les routes de France avec les civils bombardés par l'aviation allemande) avec une interprétation magnifique surtout des jeunes. Un petit bémol sur les dix dernières minutes qui laissent la fin de l'intrigue en nous laissant beaucoup sur notre faim.
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