Trois mots, rapidement, pour souligner que 2007 ne marquera QUE le cinquantenaire de la mort de Sacha Guitry, disparu le 23 Juillet 57. Pour le centenaire, la nécessité s'imposera d'attendre 2057 ! Il conviendra simplement de s'armer de patience… Je rends hommage à votre optimisme (en souriant, évidemment, n'y voyez que de l'humour !)
Je vous soutiens dans votre admiration. Il m'est toujours réconfortant de constater que Guitry n'est pas oublié ou incompris. J'ai vu tout jeune quelques uns de ses films, à heures tardives, à la télévision. Ils m'ont à chaque fois littéralement hypnotisé. Guitry a une "musique vocale" qui fait qu'il n'est jamais futile, on suit son discours comme celui d'un commensal, d'un enchanteur. Sa mise en scène est voltairienne: clarté, élégance et agrément. Son ironie est pascalienne: jamais sarcastique ou méchante, car il regarde, amusé, le monde comme un théâtre de marionnettes, en décalé, à la façon de Talleyrand dont il a compris instinctivement tout le personnage. Il est un des rares "émigrés" à avoir saisi d'emblée une bonne part du génie français. Je parle évidemment de ce génie qui ne sera bientôt perceptible que pour les nostalgiques…
P.-S.: Le meilleur mot de Talleyrand: Cela va sans doute sans dire, mais cela va mieux en le disant.
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