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Voici les derniers messages de ce forum :

La nostalgie, Vincentp ....


De Tamatoa, le 4 mai 2014 à 17:37
Note du film : 4/6

Je viens de revoir ce film charmant si brillamment commenté par des vieux de la vieille . Je l'avais vu il y a fort longtemps et en avais gardé un bon souvenir. Me voilà rafraichi et ne vais pas gloser plus longtemps derrière les copains. Cependant, et c'est le but de mon message, il me souvient avoir reçu en 2008, sur Tiare FM, radio polynésienne que j'anime de temps à autre avec quelques camarades, Dominique Nohain, très friand de notre région. Il nous avait fait l'honneur de répondre positivement à notre invitation. Il fêtait ses 80 ans, je crois bien. Nous n'avions pas parlé du film mais de l'émission. Et il m'avait confié que si les théâtres faisaient relâche le lundi soir, c'est parce que les gens désertaient les salles de spectacle pour voir cette émission diffusée justement le lundi soir… Le saviez vous ? J'avoue que jusqu'à cette confidence, je ne m'étais jamais posé la question de savoir pourquoi le lundi, les salles de spectacle se reposaient..


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De Impétueux, le 27 août 2008 à 17:58
Note du film : 3/6

Ah, dites donc, Lagardère, bravo et merci pour m'avoir, par votre si dynamique message, donné envie de voir C'est arrivé à 36 chandelles qui ne déçoit pas une seconde l'amateur de ringardises touchantes et de nostalgies attendries.

Il me fallait bien ça, hier soir, pour quitter le bunker de La chute ! Me retrouver dans un monde enchanté, seulement à demi-connu (en 57, à dix ans, je ne regardais pas la télévision), mais tellement proche et tellement brave !

Vous avez raison, l'intrigue, qui occupe tout de même les deux tiers du film, n'a aucune importance ; elle est pourtant plus drôle, mieux enlevée que celle de Cinq millions comptant, qui est de la même farine et où l'on retrouve aussi la fatigante Jane Sourza ; surtout elle donne plein d'aperçus intéressants sur ce que pouvait être la télévision en ses temps de naissance balbutiante : les appareils, bien sûr, patauds et ventrus, mais aussi et surtout les programmes que des équipes de pionniers élaboraient dans l'immeuble de la rue Cognacq-Jay et, un peu plus tard, aux studios des Buttes-Chaumont… Et je songe aussi à ces magasins de bourgades endormies où se vendaient tout à la fois des appareils électroménagers, de la photographie et des disques… On était servi par des vendeurs à blouse grise qui restaient quarante ans dans la même maison…

C'est arrivé à 36 chandelles est tout plein de numéros, de vedettes, de chanteurs, de sketches ; si Jean Richard confirme, s'il en était besoin, son abyssale nullité et son absence totale de talent comique, et si Roger Pierre et Jean-Marc Thibault exaspèrent d'affèteries, on est aussi tristement déçu par Fernand Raynaud, dont la gestuelle est pourtant parfaite (superbe imitation du défilé militaire, en tout cas au début de la prestation)… En revanche, Philippe Clay est étincelant ; et l'on est aussi impressionné par la façon de chanter de Juliette Gréco ou de Dany Dauberson… Il faudrait plusieurs siècles aux stagiaires de la Star'Ac pour parvenir à ces phrasés parfaits…

Ah ! Au fait, qui a reconnu, dans le jeune premier, Jacques Riberolles, qui fut, dans les enchantées Demoiselles de Rochefort, Guillaume Lancien, le galeriste amant de Delphine (Catherine Deneuve) et qui joua, pendant vingt ans, les beaux mecs cyniques ?


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