Qu'est-ce qui m'a retenu de regarder ça il y a cinquante ans, lorsque c'est sorti sur les écrans, pour ne le découvrir qu'aujourd'hui ? Sans doute l'adulation consensuelle de tout le monde et le désastreux succès de la ritournelle Chabadabada du roublard Francis Lai.
Mais qu'est-ce qui m'aurait plu, si j'avais vu ça à l'époque ?
Et puis peut-être aurais-je découvert plus tôt que je ne l'ai fait le merveilleux talent du Brésilien Vinicius de Moraes (auteur de la pièce dont est tiré Orfeu negro), dont Pierre Barouh adapte assez maladroitement une chanson majeure, Saravah ; mais aurais-je alors fait l'effort de rechercher l'interprétation originale ? Va savoir !
Il y a aussi des moments d'un ridicule consternant : ainsi la mort de Pierre (Pierre Barouh) le cascadeur mari d'Anne (Anouk Aimée) qui saute sur une mine lors d'un tournage, ainsi le suicide de Valérie Duroc (Valérie Lagrange), ainsi le rêve absurde de Trintignant se voyant en maquereau relevant les compteurs de ces dames. Et la fin du film est bien niaise.
Mais enfin ! Cela a valu des myriades de récompenses à toute l'équipe et un succès éclatant qui a permis à Lelouch de poursuivre son petit bonhomme de chemin…
Après avoir revu Un homme et une femme de Claude Lelouch, j'avoue partager l'avis de nombreux internautes qui trouvent ce film très plat. Outre la beauté d'Anouk Aimée (ne prenez pas peur, je ne reviendrai pas dessus), le talent de Jean-Louis Trintignant (qui ne se remarque pas trop dans ce film), la belle musique de Francis Lai et les chansons de Nicole Croisille et Pierre Barouh, l'histoire est je l'avoue, plate et terne. Les passages tournés en noir et blanc peuvent en déconcerter certains et la longueur de quelques scènes peut être soporifique. On se laisse parfois aller à écouter les bavardages des deux amoureux, mais entre ceux-ci et les nombreuses scènes de F1, l'ennui a vite fait de nous gagner.
Il en reste cependant une belle histoire d'amour et un film qui a quand-même remporté une belle victoire….
N'était-ce pas plutôt la rose d'hiver (mais si ! Cela se trouve en Provence) que vous évoquiez ?
Allez va ! Je n'aime pas beaucoup Jacques Brel et je ne prétendrai pas avoir lu vraiment Agrippa d'Aubigné, mais concédez que
Une rose d'automne est plus qu'une autre exquise
Ça passe encore mieux…
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pour 
mais surtout pour son rôle de Poète crotté dans 
de 
aperçue déjà, du côté mièvre, dans les assez mauvais 
d'
dans le très bon 
de 
et surtout délicieusement belle portant la guêpière de 
de 
Ce qui est d'ailleurs curieux, c'est que la carrière des deux acteurs s'est croisée presque à ce moment là : après 
celle d'
et bien d'autres…).
est assez délicat en filmant l'enchantement de la découverte…
, dont 
adapte assez maladroitement une chanson majeure, Saravah ; mais aurais-je alors fait l'effort de rechercher l'interprétation originale ? Va savoir !
ni 
mais il y a pourtant beaucoup de moments creux ou des scènes tournées pour le seul plaisir du réalisateur et sans doute celui de ses acteurs : ainsi les interminables séquences en voiture, sur la route, en rallye, ou sur la piste de Montlhéry (on sait que 
, ainsi le rêve absurde de 
et je ne prétendrai pas avoir lu vraiment Agrippa d'Aubigné, mais concédez que