Début 1960, à vingt-deux ans, Jean-Michel Meurice arrive en Algérie en tant qu'appelé du contingent. Benjamin Stora, lui, a dix ans, et sa famille, des commerçants juifs de Constantine, vit depuis des années dans l'angoisse de la guerre. Elle va causer quelque cinq cent mille morts en un peu plus de sept ans. Mais comme une majorité de Français, le soldat Meurice en ignore alors à peu près tout. Témoin de plus en plus engagé au sein de l'état-major d'Alger, le futur réalisateur a vu tomber, jour après jours, les victimes de la fureur aveugle de l'OAS. Il a assisté à l'exode des Français d'Algérie, tenu une position lors de la fusillade de la rue d'Isly. Retournant sur les lieux, cinquante ans après, parallèlement aux séquences d'archives, il redonne voix, à travers la sienne propre, à tous les vaincus de la guerre.
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