C'est qu'il y a l'effet d'entraînement et l'effet de retard. Effet d'entraînement : portés par la relative réussite du numéro 2 (le moins pire de la série, tellement plus dans l'esprit de Goscinny comparé au no. 1, dont le scénario bancal fait plutôt penser à du Uderzo), les gens se sont précipités en foule, tels des moutons de Panurge, voir le numéro 3. Mais le numéro 3, Astérix aux Jeux olympiques, étant une telle catastrophe, conçue par des gens qui – chose inouïe pour des Français – ne comprenaient manifestement rien à Astérix (sans doute parce que ce n'est pas américain), voici venir maintenant l'effet de retard : où le mouton se rebiffe («Eh ho, j'ai beau être un mouton on ne me tondra pas sur ce coup-ci!»), si bien que le numéro 4 paie pour la calamité du numéro 3.
je ne suis pas plus surpris que ça ! D'une part le choix de l'inssuportable Edouard Baer dans le rôle d' Astérix est, à mes yeux, une erreur. Pourquoi n'a t-on jamais penser à Michel Vuillermoz ou Serge Riaboukine ? En fait, le seul qui se rapprochait bien du personnage du petit Gaulois était Clovis Cornillac. Et puis la bande annonce n'annonçait rien de bien folichon. D'autre part, les gens se lassent peut-être parce que "déroutés" par, justement, ces changements d'acteurs alors qu'Obélix, lui, reste le même. Astérix aux jeux Olympiques ressemblait à un extravagant dessin animé. Le côté placide de cet Astérix tranche nettement avec son predecesseur. D'oû une certaine méfiance..
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