Inscrite dans la série anthologique de Spielberg, Mirror, mirror est un petit conte fantastique qui semble sorti de Twilight zone, et ne portant pas la patte de Scorsese, hormis le choix de l'actrice Helen Shaver, qu'il venait de diriger dans La couleur de l'argent. Le toujours excellent Waterston est une sorte de Stephen King, qui voit un monstre menaçant l'assaillir, chaque fois qu'il aperçoit son propre reflet. Le "pitch" tient à peine la distance, et la chute finale déçoit terriblement. L'horreur n'est visiblement pas le fort de Scorsese, qui loupe la plupart de ses effets, sombrant même dans l'amateurisme (la mutation se déroulant carrément "off", comme dans les films d'horreur des années 30 !). Seul le fan exhaustif du réalisateur de Raging bull trouvera un intérêt à cet opus mineur et sans saveur. A noter que l'horrible tueur, maquillé comme Lon Chaney dans Le fantôme de l'opéra, est incarné par un Tim Robbins méconnaissable.
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