Cette "nouvelle légende" est l'archétype d'une oeuvre de jeunesse : inégale, pas complètement maîtrisée sur le plan du langage cinématographique. L'histoire est par exemple plutôt confuse et décousue. Mais néanmoins, l'auteur multiplie les prouesses de mise en scène (utilisant par exemple à plusieurs reprises et à bon escient des "cut zoom avant" – succession de plans fixes de plus en plus rapprochés de l'objectif), et le ton est très personnel.
Avec des progrès fulgurants, liés en particulier à un travail considérable au cours des cinq années suivantes (1945 à 1950), Kurosawa finit par atteindre la notoriété internationale (Rashomon en 1950) et à accéder à la postérité.
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