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De vincentp, le 30 mai 2022 à 22:28
Note du film : 5/6

Excellent film, sur les aspirations de jeunes et moins jeunes. Le scénario est de Zurlini (avec d'autres). Rythme soutenu (un point fort), Guendalina (1957) brosse un portrait de groupes, avec simplicité et naturel (généré par une écriture cinématographique très élaborée). La naïveté et la joie de vivre de l'héroïne sont superbement illustrés. Dans la même veine que la trilogie optimiste de Dino Risi.


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De Arca1943, le 6 juillet 2009 à 06:07
Note du film : 3/6

Sur IMDB, il y a un message intéressant au sujet de ce film (que je viens tout juste de voir). « When I first watched this film, I was shocked as hit by lightening and captivated instantly by the charm and beauty of Guendalina. Many scenes were printed in my brain and are still there vividly even now half a century later – such as the scene Guendalina appears in all-in-one tights dancing in front of Oberdan. After the release of this film, many girls rushed to shops to buy Jacqueline-Tights in Japan. »

Traduction maison : « La première fois que j'ai vu ce film, j'ai été comme frappé par la foudre et captivé immédiatement par le charme et la beauté de Guendalina. Plusieurs scènes se sont imprimées dans mon esprit et sont toujours vivaces un demi-siècle plus tard – comme la scène où Guendalina apparaît en collants une-pièce dansant devant Oberdan. Après la sortie de ce film, bien des filles au Japon se précipitèrent dans les magasins pour acheter des collants comme ceux de Jacqueline (Sassard). »

Cette remarque m'emplit moi aussi d'une grande nostalgie, mais pour des raisons différentes, car je n'étais pas né à cette époque et je ne conçois le cinéma que dans une perspective froidement commerciale : Ah, import-exportation des produits audio-visuels d'antan, me dis-je d'une voix émue, où t'en es tu donc allée pour ne plus revenir ?

Sur le fil de Nihon chinbotsu, je crois m'être un peu laissé aller à une harangue au sujet du principe no money, no candy. Eh bien, en voici une autre illustration. Les ados japonaises de 1957 qui font les magasins pour trouver une combinaison moulante comme celle de Jacqueline Sassard, voilà un excellent symptôme de succès commercial pour ce film italien. Trois ans plus tard, qui sait, la même ado – devenue jeune adulte entre temps – aperçoit dans la rue une affiche du film Été violent (en supposant qu'il soit sorti au Japon). Elle l'examine et dit : « Oh, c'est avec Jacqueline Sassard ! » et elle court voir le film. Du coup elle aura vu un excellent Zurlini, et voilà ! Voilà à quoi sert un star system, voilà aussi à quoi sert ce genre de film "commercial" (mais bien bon) d'Alberto Lattuada qui nous raconte les premiers émois amoureux d'une sympathique nymphette : à positionner le branding "Cinecittà" sur le marché nippon, à créer une clientèle de spectateurs comme l'auteur du message cité plus haut. Et alors, disons-le : on n'obtient pas ce genre de résultats avec les films d'Antonioni. Pourtant, cela dit, il n'est pas impensable qu'en voyant Été violent, l'ex-ado de mon exemple ait été très impressionnée par Eleonora Rossi Drago, ce qui l'amène, devenue un an plus tard étudiante à l'université, à aller voir Femmes entre elles dans une cinémathèque japonaise.

En tout cas, je serais curieux de savoir combien de films italiens sont sortis en 1957 au Japon comparé à 2007, et combien de films japonais en Italie.


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