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Critique


De Frydman Charles, le 7 avril 2016 à 09:36
Note du film : 5/6

Le film évoque les camps de concentration. Mais on était loin alors d'imaginer les horreurs que l'on allait découvrir à la libération.


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De fretyl, le 28 septembre 2010 à 16:16
Note du film : Chef-d'Oeuvre

J'avais vu Le dictateur il y'a à peu prés dix ans. Il y'a dix ans, je découvrais Chaplin et j'avais été extrêmement enjoué devant des films tel que Les temps modernes, Les lumières de la ville ou Le dictateur.
Et puis petit à petit, ayant fait tout le tour de l'œuvre de Chaplin, je suis resté longtemps sans regarder un film de Chaplin.
Une récent revisionnage du Dictateur m'a rappelé que Chaplin était un génie. Ce qui m'a d'abord surpris dans Le Dictateur c'est la modernité de l'humour de Chaplin.
Dans Le Dictateur l'humour est toujours aussi drôle et l'on y rit vraiment. On y rit en voyant Chaplin imiter un Hitler névrosé sur scène, on y rit en y voyant un Hitler/Hynkel excité, piquant des colères dans son palais…
Film politique Le Dictateur met dos à dos la moustache de Charlot à celle de Adolf Hitler et par ce fait y ridiculise le nazisme.
Évidemment le film n'est aujourd'hui plus que le témoignage d'un certain sentiment d'inquiétude qui a perduré chez les démocrates du monde entier constatant que les fascismes divers gagnaient du terrain dans une Europe promise au chaos. Le saisissant et célèbre passage du globe apparaît aujourd'hui comme une vision prophétique des soixante dix millions de morts de la seconde guerre mondiale.
Étrange hasard tout de même ; Chaplin et Hitler sont nés à quelques jours d'intervalles, tout deux furent physiquement ressemblant, l'un fut humaniste, l'autre sanguinaire… Dans Le Dictateur l'alternance de scènes entre le petit barbier juif et le dictateur sinistre et ridicule apparaît comme un duel entre Chaplin et Hitler.

Le Dictateur reste avant tout une grande comédie. Une comédie rythmée, au scénario travaillé, aux trouvailles multiples aux quiproquos nombreux, doublé d'une satire corrosive sur le totalitarisme politique et de la haine du juif.

Dans ce chef d'œuvre seul le discours final de Chaplin m'apparaît comme raturé :

Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde humain qui donnera à chacun l'occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité. ou Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses. Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l'avidité, avec la haine et l'intolérance. Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur. Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous !

Qui ne voit que ces souhaits naïfs, sont aujourd'hui en application par un nouvel ordre mondial puant. Le petit barbier Juif est désormais lui aussi devenu Dictateur.


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