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Critique


De verdun, le 2 mai 2020 à 21:44
Note du film : 5/6

Je suis parfaitement d'accord avec l'avis exprimé dans le message inaugural de Dumbledore: Les tueurs est un grand classique du film noir, parfaitement réalisé par Robert Siodmak toujours versé dans l'expressionnisme, comme en attestent les ombres exagérément agrandies des tueurs qui s'apprêtent à rentrer dans le bar dès le début du film.

Burt Lancaster dans son premier rôle est impressionnant de charisme, et Ava Gardner est superbe, même si elle n'est pas aussi vénéneuse qu'une Barbara Stanwyck.

Le scénario est bien écrit. Les flash-backs sont parfaitement utilisés. Peut-être le dénouement manque t-il un peu d'intensité car il se focalise sur le sort d'un truand qui nous indiffère. En tous cas, Les tueurs est le seul film tiré de son oeuvre que Hemingway appréciait.

Mais surtout, le personnage du détective enquêtant pour la compagnie d'assurance m'a paru très creux, alors qu'il est interprété par un très bon comédien, Edmond O'Brian. On regretterait presque qu'il apparaisse autant à l'écran, au détriment du couple principal.

Le remake de Don Siegel , A bout portant corrigera avec talent ce défaut manifeste.


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De vincentp, le 5 juin 2010 à 22:46
Note du film : 5/6

Les tueurs met en évidence plus que les idées de Hemingway, surtout le style Siodmark (que l'on retrouve identique par exemple sur un autre de ses classiques diffusé dans le cadre de la rétro organisée par la Cinémathèque : Pour toi, j'ai tué -les deux braquages présentent par exemple des similitudes de fond et de forme-). Un style carré, typiquement germanique, avec une touche de poésie funeste.


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Avis


De vincentp, le 5 juin 2010 à 00:28
Note du film : 5/6

Mélange assez logique, vu le parcours professionnel de Siodmark (de l'Allemagne nazie vers Hollywood), d'ingrédients typés film noir américain des années quarante (l'intrigue tortueuse en rappelle bien d'autres -ex : Le grand sommeil) et d'ingrédients propres au cinéma allemand de l'époque (jeu de la lumière -plongeant par exemple des yeux dans le noir pour conférer un aspect menaçant à un personnage, plans obliques multiples, fortes plongées,… et un accent sur le poids du destin allié à un romantisme exacerbé).

Delanuit m'excusera mais Ava Gardner -au jeu stéréotypé- ne m'a jamais fait vibrer.


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De captain brittles, le 26 mai 2005 à 14:30

Pourquoi pas, ça serait une bonne idée.


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