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De f, le 13 octobre 2008 à 21:05

Son vrai premier film Wide Awake est paraît-il une cata aussi.


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De Arca1943, le 13 octobre 2008 à 14:46
Note du film : 2/6

Vous semblez supporter difficilement qu'on vous contredise, Torgnole. N'empêche que Jarriq a raison : ce réalisateur me semble sur une pente descendante depuis le début. Je veux dire que déjà, par rapport à Sixth Sense, Unbreakable était déjà un cran en dessous – l'histoire qu'il raconte est nettement plus artificielle, plus fabriquée, et elle s'adresse aussi à un public plus "spécialisé" (il faut être un adepte des histoires de super-héros pour goûter pleinement la variation, certes jubilatoire). J'ai bien aimé The Village, mais il faut être patient, très patient pour arriver à l'excellente chute. Une bonne idée de chute, ça fait une bonne nouvelle de quelques pages ou un court-métrage percutant; mais sur 200 pages ou sur deux heures de long-métrage, on ne peut pas avoir seulement cette idée et organiser tout le récit en fonction d'elle : il faut avoir quelque chose de plus à dire. (Je ne parle pas de Signs, que j'ai lâché en route pour sombrer dans les bras de Morphée, à mon grand dam).

Et le phénomène du grand premier film ou du grand premier roman que l'auteur ne réussira jamais par la suite à égaler est courant, tant en littérature qu'au cinéma. L'expression beginner's luck n'est pas peut-être pas la plus adéquate pour le décrire, mais ça y ressemble…


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De jipi, le 4 juillet 2008 à 09:29
Note du film : 6/6

Soudainement en pleine nature la progression des individus semble démagnétisée. Une meute privée de boussoles internes devient brusquement amorphe et dévitalisée avant de se rayer de la surface de la terre sans raisons ni bilans.

Le sophiste décontenancé s'adresse à des plantes en plastiques. Les corps pleuvent du ciel pendant que les abeilles s'amenuisent. L'arme libératrice passe de main en main jetant violemment sur le sol des esprits subitement privés d'une envie de vivre.

La fuite s'entretient en élaborant les théories le plus folles. Le savant oppressé par le pouvoir d'une atmosphère incomprise perd le contrôle d'une suprématie scientifique par des théories surfant sur la peur d'un terrorisme devenu irrationnel en conflit avec les possibilités nouvelles et dominantes d'une nature destructrice.

Un processus d'aliénation cède sa place à un second beaucoup plus destructeur. Une nature diabolique gérée par les affres du vent pousse ses ingrédients en masse vers l'auto élimination.

Des survies sont espérées dans des analyses liées à l'air du temps impitoyablement balayées par des procédures célestes inféodées à une rationalité.

L'homme n'est plus rien. Privé de pole magnétique, fébrile et apeuré il se terre ou s'abandonne aux caprices de l'air en s'offrant dans un paradoxe royal une fin radicale sur la route ou dans les champs.

La femme recluse, presque folle ne communique plus. Une nature délaissée par l'étude et l'adoration devient vengeresse en punissant par des procédures métaphysiques la paranoïa de regards détournés.

Angoissant tout en respectant un schéma d'épouvante restreint « Phénomènes » met sous tension une atmosphère éprouvante traversée par des comportements défaitistes ou stimulés selon des objectifs gouvernés par un besoin irrémédiable d'en finir ou une rage de comprendre la raison du comportement de ces vagues vertes devenues folles dominant par l'inexplicable un raisonnement limité dans l'impossibilité de définir un état des lieux cohérent.


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