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Quand le cinéma prend le pas sur le sport


De Tamatoa, le 7 juin 2013 à 18:49
Note du film : 3/6

Que de palabres et d' opprobre pour "dénoncer" des films somme toute assez niais mais qui mettaient en valeur la plastique et la dextérité d'une bien belle nageuse. Pourquoi jeter l'anathème sur ces pirouettes aquatiques si mal enrobées dont les Américains étaient si friands ? Les films d'Esther Williams me rappellent ceux d' Elvis Presley. De la guimauve, du sucre, du godiche et sporadiquement les déhanchements du King. Dans les deux cas, peu importe l'intrigue, si toute fois il y en avait une. L'essentiel était de mettre en valeur ces icônes, ces images pieuses dont raffolait la libre Amérique. Il en fut de même pour le phénomène de foire que fut Shirley Temple ou encore le petit Josélito qui me rappellait la roulette du dentiste. Croyez vous que certains films de notre Bardot nationale soient des plus reluisants ? Et j'en parlais il y a peu : Quand Hallyday à commencé à faire du cinéma : A tout casser ou pire, Les poneyttes. N'était ce pas le même procédé employé ? Du vide et du nigaud pour permettre à une autre image sainte de cabotiner. Nous n'avons pas fait mieux. Voyez notre Sheila dans Bang Bang ! Et Claude François dans le débile Drôles de zèbres ! Le bal des sirènes ? Un chef-d'oeuvre à côté !


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De Arca1943, le 4 juin 2007 à 12:04

« Je suis effrayé de lire cet Extrait d'un article de Carlo Fruttero et Franco Lucentini, "Heil Shirley !", dans La Prédominance du crétin, Arléa, 1988… Comment peut-on sournoisement utiliser la langue française avec des mots outranciers, pour comparer A. Hitler à S. Temple ? »

Ce n'est pas sournoisement du tout, mais à visage(s) découvert(s) et à bride abattue que Fruttero et Lucentini suggèrent un rapport entre ces deux phénomènes de pâmoison collective et d'hystérie de foule des années 30. Ailleurs dans le livre, ils écrivent aussi : « Mièvrerie et sensiblerie sont toujours annonciatrices de malheurs et de désastres. » Ils citent aussi comme exemple le rapport entre la férocité ubuesque du fascisme italien et les films dits "de téléphones blancs" (telefoni bianci) qui sévissaient à la même époque, et où tout n'est que douceur sucrée…

Mais de la mièvrerie, de la sensiblerie, à notre époque, il y en a tant et plus ! me direz-vous. Eh oui, et c'est bien ce qui m'inquiète…


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