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Forum : Le Bal des sirènes

Sujet : Quand le cinéma prend le pas sur le sport


De starlight, le 9 mai 2007 à 15:17
Note du film : 4/6

Je menais une réflexion sur certains sportifs qui, le moment venu de mettre fin à leur carrière, franchissent le pas et enpruntent d'autres chemins que ceux d'entraîneur ou de commentateur de télévision… lorsque ce film m'est revenu en mémoire…

Il est particulièrement heureux de voir une réédition du "Bal des Sirènes", dans la mesure où cette comédie à l'américaine, est un doux mélange entre "bavardages" et "ballets nautiques"… Je dirais que certaines scènes me font penser à "Holiday On Ice" (création à la même époque) au point de vue scènique, avec un chatoiement de couleurs (Technicolor oblige) et de jolies "pin-up" dans leur maillot de bain "une pièce"…

Esther Williams était par ailleurs une jolie fille, qui faisait penser (physiquement) à Grace Kelly (de 8 ans sa cadette)… Son jeu n'était pas plus mauvais que celui d'une autre actrice pour des rôles, somme toute, assez simplistes.

Reste que les exploits nautiques de cette belle naïade sont très agréables à regarder… Pour les jeunes générations de l'époque, c'était une incitation positive à la pratique de la natation… même pour les plus peureux !

Ainsi que je le disais, d'autres sportifs sont venus enrichir notre "toile"… Je pense notamment à Sonja Henie, patineuse et actrice norvégienne… 3 fois championne olympique et 10 fois championne du Monde… Malheureusement, je ne pense pas que nous puissions mettre la main sur une VHS et encore moins un DVD des films dans lesquels cette jolie fille a participé…

Je pense aussi à Johnny Weissmuller et sa série des "Tarzan"… et plus récemment à Lino Ventura (ancien catcheur) et Eric Cantona (footballeur)…

Certains comme Patrick Noah (tennis) se sont lancés dans la "chanson", et d'autres comme George Weah (footballeur) dans la politique…

N'est-ce pas cela la mobilité "professionnelle" ?… Encore faut-il savoir franchir le pas !…





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De Impétueux, le 9 mai 2007 à 16:02
Note du film : 1/6

Votre message lève mes doutes : je me tâtais pour savoir si j'achèterais le DVD, si je ne trouverais pas ça trop gentillet et melliflue… Vous avez l'air de dire que ça se laisse très facilement regarder, pour qui apprécie – et c'est mon cas – les féeries à grand spectacle, sans être trop regardant sur la cohérence de l'anecdote et le réalisme des situations…

Tout cela en met plein les yeux avec gentillesse, douceur, une certaine harmonie un peu criarde, un peu kitsch, mais qui valait bien en dignité certains films d'aujourd'hui où le réalisateur vous noie (sans référence qui se voudrait spirituelle à ce Bal des sirènes) sous des effets spéciaux qui sont l'ultima ratio et, à dire la vraie, la seule justification de la projection…

Quant aux sportifs, en restant dans le seul domaine de la natation, si vous n'avez pas oublié le champion de taille Johnny Weissmuller, double vainqueur olympique du 100 mètres nage libre, et immortel Tarzan il y en a un autre, qui tourna Flash Gordon : son compatriote Buster Crabbe, champion olympique du 400 mètres en 1932, où il battit d'une main notre Jean Taris lui-même "héros" d'un film de Jean Vigo

La chasse aux souvenirs est ouverte !


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De starlight, le 9 mai 2007 à 17:21
Note du film : 4/6

Mon cher Impétueux, ne vous précipitez pas dans l'achat du "bal des Sirènes", car la "Warner" annonce la sortie d'un coffret Esther Williams pour le 17 juillet 2007 avec 5 films à la clef !….

Bon… il faudra se "farcir" notre comédienne "mouillée" pendant près de 8 heures ; mais pour ceux qui sont amateurs, cela peut être intéressant… Sauf à préciser qu'il s'agira de Zone I (donc lecteur dézoné) et en VO avec ST en anglais !… mais je me suis laissé dire que vous préfériez suivre ce genre de films musicaux dans la langue d'origine…


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De Impétueux, le 9 mai 2007 à 17:36
Note du film : 1/6

J'aime Esther Williams mais sûrement pas assez pour la regarder barboter pendant huit heures ! Donc, je me contenterai sans doute de son film le plus emblématique !

Et puis je n'ai pas de lecteur dézoné, je ne sais pas si la Fnac propose des DVD zone 1 (je n'en ai, pour ma part, plus vu depuis longtemps), je ne sais pas acheter ailleurs qu'à la FNAC… et enfin je ne parle pas un traître mot d'anglais (oui, je sais, compte tenu de la minceur des intrigues, ça n'a pas d'importance ! n'empêche que…!)

Mais c'est bien aimable de me renseigner (de nous renseigner) ainsi !


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De droudrou, le 9 mai 2007 à 21:21

censuré ! J'ai le même âge que le film ! Là, ça me fiche un de ces coups de vieux !… L'intrigue : m'en souviens plus (tu parles !) par contre, c'est vrai que j'ai quelque souvenir des superbes images aquatiques et d'une piscine vitrée (est-ce ainsi que l'on dit) derrière laquelle les spectateurs peuvent contempler les évolutions des naïades qui tiennent toutes ces belles promesses

Pour les gens qui sortaient des affres de la seconde guerre mondiale, c'est très vrai que cette série de films leur dispensait du rêve !… Et c'est cela la magie hollywoodienne, ce qu'on ne peut lui reprocher !


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De Impétueux, le 3 juin 2007 à 10:07
Note du film : 1/6

1 sur 6 ? 1 sur 6, alors que, initialement, me fiant à de faux souvenirs, j'avais mis 4 ?

1 ? Et pourquoi pas 0 ?

Parce que la scène initiale, autour d'une piscine où joue l'orchestre de bellâtres de Xavier Cugat est bien venue (et me fait penser, toutes choses restant égales par ailleurs !) au début de Goldfinger où Bond ondule entre parasols et chaises longues dans une atmosphère d'hôtel de luxe tarte mais plaisant.

jpgEt parce que la scène finale du grand ballet nautique, reprise dans toutes les anthologies de la MGM est effectivement dans sa nouillerie kitchissime (excellente comparaison avec Holliday on ice) le summum du ridicule alléchant.

Mais dans l'heure et quart qui sépare ces deux séquences, quelle bêtise et quelle nullité, culminant avec le ballet (!) où Red Skelton costumé en ballerine, au milieu des sylphides du collège où il s'est introduit pour retrouver sa belle, danse (ah ah ah !) le Lac des cygnes ! Là, c'est indigne, un peu dégradant ; ce n'est pas la peine de vilipender Les Charlots font l'Espagne et autres immondices pour se retrouver devant la même absence de subtilité…

Mais, me dira-t-on, vous qui appréciez tant les nanards français des années Cinquante, ayez donc un peu d'indulgence pour leurs homologues étasuniens !

Non ! D'abord parce que je n'arrive pas à concevoir que George Sidney, auteur, huit ans plus tard du sublimissime Scaramouche ait pu commettre ça et en tirer de la notoriété (au moins, Claude Sautet a renié l'infâme Bonjour sourire !) Puis parce que les films français sentent le bœuf miroton et le hareng-pommes à l'huile, qui ont des fumets bien supérieurs à mes yeux, au porridge Quaker Oats et aux hamburgers du Nouveau Continent. Enfin parce que jamais Paris chante toujours n'a atteint la renommée internationale de ce Bal des sirènes enquiquinant comme un dimanche au fin fond du Middle West…


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De starlight, le 3 juin 2007 à 10:44
Note du film : 4/6

Mon cher Impétueux… Qu'avez-vous pris au petit déjeuner ??… Il faut replacer ce film dans son contexte (mettre en valeur la sportivité d'Esther Williams, les jeux aquatiques très en vogue à l'époque et enfin le technicolor)…

Quant à Xavier Cugat.. Je ne suis pas d'accord !… Au même titre que James Last, Helmut Zacharias, Percy Faith, il a bercé ma jeunesse… notamment avec sa touche d'éxotisme et ses "drums"… à une époque où nous n'avions pas le Club Med pour mettre à portée d'encablures les pays d'Amérique latine…

Et puis "Holiday On Ice".. c'est tout de même un beau spectacle… Certes, il ne faut pas en voir trois de suite, mais c'est de la féérie pour celui qui aime la glace autre part que dans son whisky !…

Allez ! un "Alka Seltzer" et vous remontez "un tout petit peu" la note…


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De Arca1943, le 3 juin 2007 à 12:15

Et bien pour ma part, mon cher Starlight, je suis au contraire soulagé de voir Impétueux reprendre ses esprits (désolé, je ne trouve pas d'autres mots) après avoir mis 4, chose incroyable, à l'une des bluettes aquatiques d'Esther Williams. Après le théâtre filmé, la piscine filmée. Pourquoi pas 4 à Shirley Temple, tant qu'on y est !?


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De droudrou, le 3 juin 2007 à 13:31

Arca, mon vieux (!) rebaptisez-vous Arca1923 (année de naissance) et vous verrez que Shirley Temple, actrice qui vous devient alors contemporaine, fait partie de tous les canons préférentiels pour choisir vos films préférés…

Red Skelton : je me souviens d'un film d'un rare niveau avec cet acteur, film intitulé Le pigeon qui pige dans lequel, le même Red Skelton, arrêté par la police, se retrouve subir un interrogatoire particulièrement serré. Et on amène un splendide plateau empli de victuailles particulièrements appétissantes qu'on place devant lui : "On va te repasser les vidéos et tu vas te mettre à table !" – la lumière s'éteint – les images passent sur l'écran – la lumière se rallume et, ô stupeur, le plateau est vide…

Appréciez le niveau, niveau sur lequel je me retrouve parce que, contrairement à un film de Godard, je comprends les allusions particulièrement subtiles…

Par respect envers les anciens qui ont disparu, je me garderai de mettre une note au film avec Mlle Esther Williams…


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De Arca1943, le 3 juin 2007 à 13:43

Cher Droudrou, 1943 n'est pas non plus mon année de naissance – je serais plutôt né en 1967 – mais Carlo Fruttero et Franco Lucentini, eux, étaient bel et bien les contemporains de l'ignoble Shirley Temple : ils étaient enfants puis adolescents à la sortie de ses films. Eh bien, ça ne les pas empêchés de la passer à la casserole comme il se devait ! Je vous invite à lire le petit extrait fort édifiant que j'ai laissé sur le fil de Boucle d'or


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De starlight, le 3 juin 2007 à 14:50
Note du film : 4/6

Je suis effrayé de lire cet Extrait d'un article de Carlo Fruttero et Franco Lucentini, "Heil Shirley !", dans La Prédominance du crétin, Arléa, 1988… Comment peut-on sournoisement utiliser la langue française avec des mots outranciers, pour comparer A. Hitler à S. Temple ?…

L'utilisation de "gamins" ou de "gamines" dans le Monde des médias a toujours existé, sans que cela pose problème à la conscience des uns et des autres !… Shirley Temple n'est pas le seul exemple… Rappelez-vous les films comme "Rusty et Rintintin", les jumelles américaines "Mary-Kate" et "Ashley Olsen", "Arnold et Willy" avec Gary Colman dans le rôle de Arnold et plus près de nous "Belle et Sébastien" avec le jeune Medhi, "Jordy" et sa chanson pour nurseries "Dur, dur d'être un bébé"…

Non, Shirley Temple tenait son rôle et peu importe qu'il faille "gratter" pour y trouver quelque-chose d'autre…

Le problème général reste le même : "que demande-t-on à un film" ?… "quels sont les élèments déterminants permettant de le juger" ?… On sait très bien par expérience qu'un "navet" peut très bien emporter l'audimat, car ses qualités sont ailleurs… nous détendre, nous émouvoir, sans trop chercher à se prendre la tête…


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De droudrou, le 3 juin 2007 à 15:52

Je reviens au sujet des acteurs :

Nous applaudissons quand ils sont fêtés à juste titre pour la qualité de leurs interprétations ! En tant que citoyens, ivrognes ou salopards de tout ordre, c'est autre chose ! Laissons à une certaine presse le plaisir de les citer dans leurs turpitudes mais n'oublions pas, non plus, que cette même presse les arrange quant à leur publicité !

J'en profite pour dire que je regardais une revue où étaient présentées certaines actrices qui se sont succédé à Cannes. Eh bien, ce n'est pas triste surtout après avoir personnifié la vertu et de quelle façon elles peuvent montrer leur cul. Je pense qu'au niveau des mecs, il va falloir que certains créateurs révisent leur façon de concevoir un smoking puisque, aujourd'hui, on prône l'égalité des sexes : il n'y a plus de raison de se cacher !

Droudrou dixit ! amen !

Je note que nous sommes sur le forum du "Bal des Sirènes". Les sirènes sonnent fort !


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De Impétueux, le 4 juin 2007 à 10:54
Note du film : 1/6

Halte au feu !

Si je mets 1 sur 6, Starlight, c'est précisément grâce à l'orchestre de Xavier Cugat (je me cite la scène initiale, autour d'une piscine où joue l'orchestre de bellâtres de Xavier Cugat est bien venue ; nul ne peut nier que l'orchestre de bellâtres est bien composé de bellâtres…mais c'est précisément ce qui m'amuse) ; et ce que je déplore c'est qu'il y ait trop peu de scènes de fééries aquatiques (leur côté kitsch, mauvais goût, paillettes, strass, pince-nez et tutti quanti est ce que je recherchais au deuxième (ou quinzième) degré dans ce film).

Et qu'est-ce que j'ai trouvé ? Une histoire idiote à en pleurer, avec un gugusse (Red Skelton) auprès de qui les pitreries de Sim passeraient pour du grand art…

Non, non, non ! Haro sur ces Sirènes !


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De Arca1943, le 4 juin 2007 à 12:04

« Je suis effrayé de lire cet Extrait d'un article de Carlo Fruttero et Franco Lucentini, "Heil Shirley !", dans La Prédominance du crétin, Arléa, 1988… Comment peut-on sournoisement utiliser la langue française avec des mots outranciers, pour comparer A. Hitler à S. Temple ? »

Ce n'est pas sournoisement du tout, mais à visage(s) découvert(s) et à bride abattue que Fruttero et Lucentini suggèrent un rapport entre ces deux phénomènes de pâmoison collective et d'hystérie de foule des années 30. Ailleurs dans le livre, ils écrivent aussi : « Mièvrerie et sensiblerie sont toujours annonciatrices de malheurs et de désastres. » Ils citent aussi comme exemple le rapport entre la férocité ubuesque du fascisme italien et les films dits "de téléphones blancs" (telefoni bianci) qui sévissaient à la même époque, et où tout n'est que douceur sucrée…

Mais de la mièvrerie, de la sensiblerie, à notre époque, il y en a tant et plus ! me direz-vous. Eh oui, et c'est bien ce qui m'inquiète…


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De Tamatoa, le 7 juin 2013 à 18:49
Note du film : 3/6

Que de palabres et d' opprobre pour "dénoncer" des films somme toute assez niais mais qui mettaient en valeur la plastique et la dextérité d'une bien belle nageuse. Pourquoi jeter l'anathème sur ces pirouettes aquatiques si mal enrobées dont les Américains étaient si friands ? Les films d'Esther Williams me rappellent ceux d' Elvis Presley. De la guimauve, du sucre, du godiche et sporadiquement les déhanchements du King. Dans les deux cas, peu importe l'intrigue, si toute fois il y en avait une. L'essentiel était de mettre en valeur ces icônes, ces images pieuses dont raffolait la libre Amérique. Il en fut de même pour le phénomène de foire que fut Shirley Temple ou encore le petit Josélito qui me rappellait la roulette du dentiste. Croyez vous que certains films de notre Bardot nationale soient des plus reluisants ? Et j'en parlais il y a peu : Quand Hallyday à commencé à faire du cinéma : A tout casser ou pire, Les poneyttes. N'était ce pas le même procédé employé ? Du vide et du nigaud pour permettre à une autre image sainte de cabotiner. Nous n'avons pas fait mieux. Voyez notre Sheila dans Bang Bang ! Et Claude François dans le débile Drôles de zèbres ! Le bal des sirènes ? Un chef-d'oeuvre à côté !


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