Je serais plus mesuré que Verdun.
Le flambeur
est certes un excellent film, porté par une très belle musique de
Jerry Fielding, avec un thème composé à partir de la symphonie n°1 de Malher.
Karel Reisz
suit pas à pas les aventures de son personnage principal, de façon appliquée, mais il manque dans sa mise en scène le brio des plus belles œuvres du cinéma américain des années 1970, qui rendrait
The Gambler
totalement captivant de bout en bout. Ce drame psychologique se rattache par le style et le propos à des œuvres américaines du début des années 1970 déjà commentées sur ce forum comme
The Visitors,

ou
Thieves Like Us.

Un rythme lent et une volonté de comprendre la psychologie d'un personnage tourmenté et marginal.